L’affaire Nandanee Soornack, la femme d’affaires et activiste du Parti Travailliste, et le Gagging Order émis par le juge Bushan Doman le samedi précédent restent toujours d’actualité. Jeudi dernier, à quelques heures de son départ à l’étranger pour une fonction sous l’égide du Commonwealth Secretariat, le juge a prolongé cette injonction intérimaire contre les publications du groupe Le Mauricien et de La Sentinelle jusqu’au 18 janvier. Tout en faisant état que cette injonction/restriction ne s’applique pas aux business activities de Nandanee Soornack. Dans ce ruling justifiant le prolongement du Gagging Order, le juge situe l’enjeu des débats à venir devant la cour, à savoir la ligne de démarcation entre l’intérêt public et le droit à la vie privée. Il concède que le dilemme est d’autant plus profond quand l’individu, réclamant son droit à la vie privée, est lié à une figure publique.