Le Premier ministre, Navin Ramgoolam, se retrouve avec des cas en suspens en Cour dont la totalité a été logée avant les élections générales de novembre dernier. Le premier qui sera appelé le concernant est le procès de réclamation de Rs 225 millions contre l’État, le commissaire de police et l’ex-DCP Heman Jangi du Central CID. Cela fait suite aux 11 chefs d’accusation provisoires auxquels il a fait face, et que Navin Ramgoolam estime être victime d’une vendetta politique. Il avance avoir été humilié, rabaissé, et traité comme un criminel. L’affaire sera appelée le 16 janvier 2025 devant la Master and Registrar de la Cour suprême.
Entre-temps, la Financial Crimes Commission (FCC) avait fait une demande d’un Unexplained Wealth Order contre Navin Ramgoolam quant à l’acquisition d’une Range Rover au coût de Rs 3 769 675 en janvier 2011. La FCC estime que ses biens seraient supérieurs à ceux déclarés. L’affaire est fixée devant le Master and Registrar le 21 janvier 2025.
Le lendemain, le 22 janvier 2025, Navin Ramgoolam sera à la Financial Crimes Division de la Cour intermédiaire où le procès dans l’affaire des coffres-forts se poursuit. Il répond de 23 chefs d’accusation de paiement excédentaire sous la Financial Intelligence and Anti Money Laundering Act (FIAMLA). Il est reproché au leader du parti Travailliste d’avoir accepté la somme de Rs 63,8 millions en six ans, du 31 janvier 2009 au 7 février 2015.