A La Réunion : Les Electropicales, célébrations de musiques futuristes

Des musiques contemporaines et avant-gardistes sont distillées sur de prestigieuses scènes ce week-end dans la capitale réunionnaise. Le rendez-vous annuel, qui célèbre en 2023 ses 15 ans, accueille des artistes régionaux et internationaux dans un cadre retenant les dispositions des plus grands festivals. Plus de 3 000 spectateurs sont attendus chaque jour aux Barachois à l'île soeur pour des nuits s’étalant jusqu’à 2h du matin. De : Joël Achille.

Plus de 40 artistes locaux et internationaux et entre 3 000 et 4 000 festivaliers par jour. Pour ses 15 ans d’existence, Les Electropicales promettent trois nuits de célébrations aux Barachois, Saint-Denis, à La-Réunion.

- Publicité -

Le plus gros festival électro de l’océan Indien présentera diverses formes de cette sonorité contemporaine, mais également du rap et du Sound System Reggae, entre autres musiques insolites et futuristes.

« J’ai pris 10 ans », ironise le directeur et créateur de Les Electropicales, Thomas Bordese, dans une déclaration à Le-Mauricien en fin de semaine, avec les ultimes préparatifs en cours. « Nous sommes prêts et les scènes sont magnifiques. J’aime que les artistes jouent sur de grandes scènes très belles », rassure-t-il.

De fait, une belle fête attend les festivaliers, qui gagneront en nombre la capitale réunionnaise. D’ailleurs, le batteur et compositeur français Cerrone devrait permettre au festival d’afficher complet demain à l’occasion de son passage, à 18h.

« Nous avons des scènes vraiment uniques. L’objectif reste que nos artistes locaux, c’est-à-dire ceux de La Réunion et de l’océan Indien, puissent disposer d’une exposition hors-norme une fois durant l’année », et ce, en présence de médias extérieurs, explique Thomas Bordese.

Les Electropicales leur permettent également de se confronter à des artistes de l’étranger, et ainsi d’aiguiser leur capacité en vue de s’exporter sur des scènes internationales.

Parmi les têtes d’affiches à suivre, citons MYD, Leto et Manu Le Malin (samedi), ainsi que la prestation gratuite de Cerrone (dimanche). Après le Off vendredi avec Makalou, le coup d’envoi des festivités sera donné avec, sur la scène principale, Eat My Butterfly, formation locale menée par Dilo, alors que Equality Hi Fi foulera la scène alternative.

« Nous sommes ravis », confie Steffy Toubat, joint au téléphone dans la soirée de jeudi, durant les préparatifs. « Cette année, nous avons une belle programmation d’artistes qui viennent d’ici et d’ailleurs. Nous comptons également des artistes de la scène queer avec Cakes Da Killa », entre autres.

L’occasion également de retrouver les Réunionnais Labelle (qui présentera des exclusivités) et Boogzbrown, dont les performances avaient envoûté Maurice en mai à l’occasion du festival La Isla 2068, organisé par Victor Genestar.

Les Electropicales comptent en outre, pour ses 15 années d’existence, des œuvres et performances artistiques distillées sur trois lieux différents, soit à La Faculté de Saint-Denis, sur les Berges de la Rivière de Saint-Denis, ainsi que dans le quartier des Camélias.

Un format gratuit, avec la collaboration du Théâtre Canter, dans l’enceinte de la faculté, le mercredi 4 octobre, a mis de l’avant Sejdem et Da Skill.

Le même format a été adopté le lendemain lors d’un concert Electro-Jazz (Jedi Jazz), qui présentait Zoogones et Neue Grafik Ensemble, et ce, en partenariat avec la Ville de Saint-Denis. De plus, du 6 au 8 octobre, l’art digital a été exposé dans le quartier des Camélias avec l’agence Lyonnaise Module.

En somme, Les Electropicales promettent de répondre une nouvelle fois à l’objectif de rassembler les îles de l’océan Indien à travers les arts.

C’est par l’entremise de rendez-vous comme celui-ci, nés à partir de rêves fougueux, que les acteurs de la scène régionale peuvent viser les plus illustres événements à l’international.

Des réseaux collaboratifs qui portent les artistes de l’océan Indien vers d’autres horizons.


Le Mauricien aux Electropicales

Le Mauricien a été convié aux Barachois, à Saint-Denis, La-Réunion. Vous pourrez suivre le déroulé de l’événement tant dans les éditions que sur le site Web (www.lemauricien.com), ainsi que sur les différents réseaux sociaux.

Une occasion de découvrur les tendances vers lesquelles penche la musique à l’international, les visages qui l’animent, les artistes prometteurs à suivre, notamment dans le bassin indocéanique.

Ainsi que l’ensemble des éléments nécessaires à la tenue d’un festival régional et international de cette envergure.

- Publicité -
EN CONTINU

l'édition du jour

- Publicité -