Une femme de 22 ans a porté plainte au poste de police de Bel-Air-Rivière-Sèche, mardi, pour cyberharcèlement et chantage à caractère sexuel après avoir été victime d’une tentative de Revenge Porn ».
D’après les informations recueillies, la plaignante a fait la connaissance, en décembre 2024, d’une personne via une page Facebook dédiée aux dons. Après avoir échangé leurs numéros, elle a commencé à recevoir des appels vocaux via WhatsApp et Facebook Messenger. L’individu, qui s’était présenté sous une fausse identité féminine, s’est finalement révélé être un homme. Ce dernier aurait alors tenu des propos inquiétants, suggérant une forme de chantage en déclarant : « Si mo korpere, li osi li pou korpere avek mwa ».
Au cours du même mois, la victime a également entamé des échanges vidéo avec un autre individu, avec qui elle aurait partagé des images intimes où son visage n’apparaissait pas. Cependant, depuis janvier, le premier individu a commencé à lui envoyer des captures d’écran de ses photos extraites de son profil Facebook.
Le 23 janvier, il aurait tenté de la convaincre d’effectuer un appel vidéo dénudé, ce qu’elle a refusé. Trois jours plus tard, il aurait renouvelé ses pressions en la menaçant de diffuser des images et vidéos explicites sur les réseaux sociaux si elle ne se pliait pas à ses exigences.
Face à cette situation, la victime soupçonne que les deux individus agissent de concert pour piéger et harceler d’autres jeunes femmes en ligne. Ce chantage numérique, qualifié de cybercriminalité, cause un grave préjudice moral et familial à la plaignante, qui a décidé de porter l’affaire devant les autorités.
La police a ouvert une enquête afin d’identifier les suspects et de déterminer l’ampleur de leurs activités en ligne. La police met en garde contre les dangers des interactions virtuelles et la nécessité de sensibiliser le public aux risques liés à la cybercriminalité.