JO-2024 – Pour la cérémonie la plus regardée au monde : Des stars et la Seine en majesté hier soir 

Avec de très nombreux artistes, des stars de la chanson et la Seine en majesté, la cérémonie d’ouverture de Jeux de Paris se présente comme  « le plus grand spectacle du XXIe siècle » pour ses organisateurs, contraints de faire avec une invitée surprise… la pluie.

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Ce ne sont pas « quelques gouttes de pluie qui vont nous arrêter », a assuré quelques heures avant Tony Estanguet, patron des Jeux, qui avait anticipé ce scénario pour l’événement le plus regardé de la planète, avec la Coupe du monde de football.

Pour la première fois, une cérémonie olympique s’est déroulée hors d’un stade, sur six kilomètres le long de la Seine, jusqu’à la Tour Eiffel où a eu lieu le final. Mêlant show artistique, défilé des athlètes, hymnes et discours, le spectacle a débuté à 20 h 30 (heure de Maurice).

Les berges, les ponts et les toits ont été pris d’assaut par des danseurs, musiciens, comédiens, jongleurs, skaters, BMX… composant 12 tableaux artistiques.

Dans le même temps, un peu moins de 7 000 athlètes, représentant les nations participantes, nt défilé sur 85 bateaux aux couleurs de leurs délégations respectives, les Grecs d’abord, les Français en dernier.

Pour ce spectacle tout en folie des grandeurs, près de 80 écrans géants ont été installés sur les quais. La cérémonie, suivie par plus d’un milliard de téléspectateurs, était à 98% en direct, avec 2% de séquences vidéo préenregistrées, dont son prologue.

Le show a été préparé en secret, par séquences, sur des bases nautiques et dans de très grands hangars, mais aussi avec l’aide d’un logiciel recréant la Seine et ses rives.

Paris iconique

Comme point de départ, le directeur artistique Thomas Jolly a imaginé que la flamme olympique, portée par des garçons de café (un des symboles de Paris), était volée par un mystérieux acrobate à capuche blanche. Devenu fil rouge, celui-ci a entraîné le spectateur dans un parcours à travers les plus beaux sites du cœur de la capitale française.

La cathédrale Notre-Dame, qui doit rouvrir en décembre après le gigantesque incendie de 2019 et où des répétitions ont eu lieu sur les échafaudages, était à l’honneur, comme le musée du Louvre et tous les monuments iconiques bordant la Seine.

Les 12 tableaux raconteront un pays riche de sa « diversité », « inclusif », « non pas une France mais plusieurs France », et ont célèbré « le monde entier réuni », selon Thomas Jolly.

Le directeur artistique s’est aussi inspiré de la déesse Sequana, « poursuivie par Neptune, qui lui échappe et se transforme en fleuve »: « une femme qui s’émancipe de la violence ».

Les quatre auteurs qui ont travaillé avec lui – dont la romancière Leïla Slimani et la scénariste Fanny Herrero (« Dix pour cent » ou « Call my agent » à l’étranger) – avaient promis un récit avec « de la joie, de l’émulation, du mouvement, de l’excitation ».

Cela a été « le contraire d’une histoire héroïsée », dans un spectacle foisonnant de références littéraires, musicales et cinéma, qui déjoue avec « humour » les « clichés ».

Stars au micro –

Le show a été conçu dans le plus grand secret mais les fuites abondent: Aya Nakamura, Lady Gaga et Céline Dion sont citées, tout comme le répertoire d’Édith Piaf et Charles Aznavour.

Et la bande-son s’est avéré des plus éclectiques, mêlant French touch électro, metal, musique classique, standards de la chanson française, hymnes festifs…

« On sait par exemple que la chanson Imagine, de John Lennon, est un passage obligé », avait lâché dans l’hebdomadaire français Télérama la scénariste Fanny Herrero, qui a travaillé sur la narration de la cérémonie.

Côté français, les noms de la chanteuse Juliette Armanet et de l’électron libre Philippe Katerine avaient circulé, de même que ceux du pianiste Sofiane Pamart et la mezzo-soprano Marina Viotti.

Chorégraphie sportive

La chorégraphie a célèbré le sport et a fait une large place au breaking, discipline nouvelle de ces JO. Harnachés, des danseurs de plusieurs ballets se produiront sur les toits, dont l’étoile de l’Opéra de Paris Guillaume Diop, en soliste.

Faisceaux laser

Les deux tiers du show se snt tenus dans la lumière du jour. La fin, à la tombée de la nuit, était assurée par Thomas Dechandon, qui a signé les lumières de l’opéra-rock « Starmania », mis en scène par Thomas Jolly en 2022. Puissants faisceaux lasers balayant la Tour Eiffel en vue !

La cérémonie a pis fin par l’allumage de la vasque olympique au jardin des Tuileries surle cpup de minuit (heure de Maurice).

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