Jeux Paralympiques – J-1 Paris 2024 : tout est fin prêt…

Alors que la capitale française s’apprête à vivre au rythme des Jeux Paralympiques, la délégation mauricienne, qui a pris ses quartiers au Village des Jeux la semaine dernière, se prépare à vivre pleinement cette aventure. Si la pression commence à monter à J-1 de la cérémonie d’ouverture , les para-athlètes mauriciens se veulent sereins et confiants de pouvoir écrire une page de leur histoire.

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Jean-Marie Bagheeruthee, l’entraîneur national, met d’emblée l’accent sur les conditions de vie au village. « Tout se passe bien, la nourriture est bonne. Les athlètes sont désormais habitués à vivre de grandes compétitions », lance-t-il. Pour lui, les choses vont se jouer sur le tartan. « Je le répète : nous allons faire de notre mieux pour rendre le pays fier de nous », dit-il.

De quoi mettre les choses en perspective, alors que les para-athlètes mauriciens auront affaire à de gros morceaux pendant leur séjour à Paris. D’ailleurs, on en sait un peu plus sur les adversaires des Mauriciens, dont Anaïs Angeline, qui sera alignée au saut en longueur T37. Sur son chemin, elle retrouvera la championne du monde et paralympique en titre, la Chinoise Wen Xiaoyan, grande favorite de cette épreuve. Ensuite, l’Américaine Jaleen Roberts, vice-championne paralympique en exercice, viendra avec l’ambition de changer la couleur de la médaille.

Ce qui lui fait dire qu’elle aura du pain sur la planche, elle qui entrera en action le 1er septembre. « C’est une grande motivation de participer aux Jeux Paralympiques au Stade de France. Nous sommes arrivés au Village il y a quelques jours seulement, et la fatigue aidant, cela n’a pas été facile de rentrer dans le tas. Mais la motivation est là. On est tous impatients d’entrer encompétition », rappele Anaïs Angeline, la spécialiste de la longueur. Eddy Capdor, engagé pour sa part à la longueur (T20), se dit lui aussi motivé. « Il y a l’envie de bien faire pour ces Jeux Paralympiques. Je suis en forme et j’attends moi aussi d’entrer en compétition », ajoute-t-il.

Jean-Marie Malépa, président du Mauritius Paralympic Committee (MPC), affiche une belle confiance dans la capacité des athlètes à défendre chèrement les couleurs mauriciennes. « C’est très important que les athlètes ne ressentent pas la pression. Je les ai rencontrés et ils sont tous impatients d’entrer en compétition. » Selon lui, le groupe vit sereinement les espoirs fondés sur lui. « L’état d’esprit est positif. Cela fait quatre ans qu’ils se sont entraînés et ils ont, depuis, acquis un nouveau statut avec des titres de champion et de vice-champion du monde. Je répète qu’il est important de ne pas leur mettre la pression et ils défendront le quadricolore avec honneur », a-t-il encore fait ressortir.

Hewlett Nelson, responsable administrative de la délégation, se dit elle aussi satisfaite des conditions de vie des athlètes au village. Pour elle, c’est le fruit d’un travail qui a démarré il y a de cela dix ans. « Les athlètes qui sont là aujourd’hui sont suivis depuis près de neuf ans. Nous avons une championne du monde, une vice-championne du monde, un recordman des championnats du monde, un champion du monde juniors. Nous sommes fiers d’eux, car c’est beaucoup de travail qui a été fait. »

Le premier athlète à entrer en lice sera Roberto Michel, engagé dans les séries du 100 m T34, le 1er septembre. Dans son sillage, Noemi Alphonse (800 m T54) et Anaïs Angéline (longueur T37) effectueront elles aussi leurs débuts aux Jeux Paralympiques de Paris.

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