Certified Grief Recovery Specialist, Jade Swenson est la fondatrice de The Heart with Ears, témoignage de son engagement à offrir un soutien émotionnel authentique, à favoriser une écoute véritable et à aider chacun à naviguer à travers la complexité de la perte avec compassion et compréhension. En mettant l’accent sur l’écoute attentive, elle aide les individus à se sentir valorisés et soutenus, leur permettant ainsi de traverser leurs épreuves avec plus de résilience et d’espoir.
Née de mère mauricienne et de père américain, vous êtes aussi descendante d’une lignée cherokee. Ce brassage multiculturel vous aide-t-il dans votre vie d’aujourd’hui, où on vous compare à une « chamane » du bonheur ?
Mon héritage multiculturel est une véritable richesse. Avoir des racines mauriciennes, américaines et cherokees me permet d’avoir une perspective unique et d’embrasser la diversité avec une ouverture d’esprit. Chaque culture m’a apporté des enseignements précieux : la chaleur et la résilience mauricienne, l’esprit pionnier américain et la connexion profonde avec la nature et la spiritualité de mes ancêtres cherokees.
Quant à l’évocation de chamane du bonheur, je le prends comme un compliment chaleureux. Mon objectif est d’aider les gens à trouver leur chemin vers la paix intérieure et la joie, en utilisant les outils et les méthodes de The Heart With Ears. Si cela me vaut ce surnom, alors je l’accepte avec gratitude, humilité et un grand sourire.
Comme Certified Grief Recovery Specialist à The Heart with Ears, être au cœur des problèmes de l’homme est devenu votre combat. Un des axes est d’apprendre aux gens comment faire face à la perte d’un être cher et la douleur auxquelles la société ne nous prépare pas. Quel constat faites-vous de cette situation ?
La société, malgré ses progrès, n’est souvent pas équipée pour gérer les émotions profondes liées à la perte et au chagrin. On nous apprend à avoir des choses, mais pas comment faire quand nous les perdons. Nous vivons dans une culture qui valorise la rapidité, la productivité et le positivisme, ce qui laisse peu de place à l’expression de la douleur. Beaucoup de gens se sentent isolés, faibles et incompris lorsqu’ils traversent des moments de perte, car il n’y a pas de cadre social adéquat pour les soutenir.
Au fond, la majorité des problèmes sociaux proviennent de la peine. Les gens se tournent souvent vers des comportements de soulagement à court terme, tels que les drogues, l’alcool, le jeu, les comportements sexuels à risque ou les crises de colère ou de violence, parce qu’il y a un profond mal-être au cœur de notre société. Parler de sa peine est encore un tabou, plus grand même que de parler de la mort. Nos journaux et les nouvelles sont remplis d’informations sur la mort et les drames, mais la discussion sur la manière de gérer sainement la perte et la peine est absente.
Il est donc crucial d’éduquer et de sensibiliser les gens à l’importance de prendre conscience de sa peine et des processus de guérison. Apprendre à faire face à la perte de manière saine et constructive permet non seulement de surmonter le chagrin, mais aussi de grandir et de trouver un nouveau sens à sa vie. Mon rôle est de guider les personnes à travers cette période, de leur offrir un espace sûr pour exprimer leurs émotions et de leur fournir les outils nécessaires pour avancer avec résilience et espoir.
Qu’est-ce qui vous a poussée à vous intéresser à la recherche sur les programmes de soutien à la douleur et au deuil ? Était-ce basé sur une perte personnelle ?
Mon intérêt pour les programmes de rétablissement de la peine vient, en effet, d’une expérience personnelle, voire une profonde envie de me libérer des poids émotionnels que je portais. J’ai traversé des périodes de perte et de chagrin intenses, et j’ai réalisé à quel point il peut être difficile de trouver un soutien adéquat pour naviguer à travers ces moments.
Cette expérience m’a poussée à chercher des moyens concrets et efficaces pour m’en sortir et retrouver ma joie de vivre. En découvrant et en me formant aux méthodes (qui sont, par ailleurs, Evidence-Based), j’ai compris l’importance d’un soutien structuré et bienveillant.
Mon initiative est née de cette passion et de ce désir profond de me libérer, et j’espère désormais fournir aux autres les outils et l’accompagnement dont ils ont besoin pour se rétablir et trouver de la lumière après la perte.
C’est avant tout une aventure profondément humaine, motivée par la résilience, l’empathie et le désir de faire une différence positive dans la vie des gens. D’où la mise en place de The Heart with Ears qui reflète profondément l’essence et la mission de mon approche. Le cœur symbolise la compassion, l’empathie et la connexion émotionnelle, tandis que les oreilles représentent l’écoute active et attentive.
The Heart with Ears incarne l’idée d’une écoute complète et bienveillante, essentielle pour le processus de guérison et offre un espace où les individus peuvent être entendus sans jugement, où leurs émotions peuvent être exprimées librement et où leur douleur peut être accueillie avec compréhension.
Comment faites-vous pour aider les gens à redécouvrir cette capacité enfouie en eux à transformer la négativité en souvenirs positifs associés à la relation perdue ?
En fait, je ne transforme pas les souvenirs négatifs en du positif, mais je guide les gens à en prendre conscience et à faire la paix avec les aspects négatifs de leur expérience. Il est essentiel de reconnaître que le négatif, soit les pertes, le chagrin, les déceptions, les malheurs, les séparations, la mort, fait partie intégrante de notre expérience humaine. En acceptant cette réalité, les gens peuvent commencer à intégrer la douleur et les difficultés dans leur processus de guérison.
Je les aide à voir le positif en revisitant les moments heureux et les aspects enrichissants de ce qui est perdu. Ce processus commence souvent par un espace d’expression où ils peuvent librement partager leurs émotions, y compris le chagrin et la colère. Ensuite, nous travaillons à mettre en lumière les souvenirs et les aspects positifs, en les aidant à comprendre comment ces éléments ont contribué à leur croissance personnelle et à leur vie. En apprenant à accepter les aspects négatifs comme faisant partie de leur parcours, ils peuvent réévaluer leur expérience dans son ensemble et intégrer les souvenirs positifs de manière plus significative.
L’objectif est d’aider les gens à trouver un équilibre, à apprécier les bons souvenirs tout en faisant la paix avec les défis et les douleurs du passé. Cela leur permet de construire un avenir plus serein, enrichi par une compréhension plus profonde de leur propre expérience.
Il y a à la fois la perte émotionnelle, mais aussi l’anxiété émotionnelle. L’anxiété est beaucoup plus difficile à faire comprendre à quelqu’un qui s’enlise dans des problèmes parfois futiles alors que tout est lié à son comportement, qui est la peur.
Comment parvenez-vous à canaliser ce genre d’émotions ?
L’anxiété émotionnelle peut être particulièrement complexe à gérer, car elle est souvent nourrie par des peurs profondes et des schémas de pensée qui peuvent sembler irrationnels. Mon approche pour canaliser ce genre d’émotions implique plusieurs étapes clés. Je m’assure de créer un environnement de soutien où les personnes se sentent en sécurité pour explorer et exprimer leurs peurs sans jugement et en toute confidentialité. L’écoute active est essentielle pour comprendre les sources spécifiques de leur anxiété et les schémas de pensée qui l’accompagnent.
Un autre aspect important est d’aider les gens à identifier et à remettre en question leurs croyances limitantes. En les aidant à voir comment les mythes et les peurs peuvent conduire à des comportements d’évitement ou à des préoccupations excessives, ils peuvent commencer à développer une perspective plus équilibrée et rationnelle.
Je travaille également avec eux sur la réévaluation des problèmes qu’ils rencontrent, en les aidant à distinguer entre ce qui est vraiment important et ce qui est amplifié par l’anxiété. En réorientant leur attention sur des solutions concrètes et en abordant les problèmes de manière pragmatique, ils peuvent mieux gérer leur anxiété.
Enfin, je les encourage également à consulter un psychothérapeute si leurs émotions sont particulièrement difficiles à gérer ou s’ils ont besoin d’un soutien plus approfondi. La psychothérapie peut offrir un espace supplémentaire pour explorer et traiter les causes profondes de l’anxiété, et compléter les outils et techniques que nous travaillons ensemble. En combinant ces approches, les gens peuvent apprendre à canaliser et à gérer leur anxiété de manière plus efficace, tout en développant une plus grande compréhension de leur propre processus émotionnel.
Vous travaillez sur un concept intéressant en vue d’un atelier destiné aux employés d’entreprise pour leur fournir les outils nécessaires afin de faire face à la peine causée par les diverses pertes de la vie tout en maintenant leur productivité. Pouvez-vous élaborer davantage ?
L’atelier que je développe sur le thème Grieve Then Achieve est conçu pour répondre à un besoin croissant dans le monde professionnel : la gestion de la perte, de la peine et du deuil tout en maintenant la productivité. La réalité est que les pertes personnelles, qu’elles soient liées à la mort, au divorce, à la perte d’un emploi, à la perte de la santé ou à d’autres types de chagrins, peuvent avoir un impact significatif sur le bien-être des employés et leur performance au travail.
En réalité, la perte et la peine sont aussi inévitables que la mort et les taxes. Ainsi, chacun de nous aura, au moins une fois dans sa vie, à faire face à des moments où il doit continuer à performer professionnellement, même lorsque son cœur est en douleur.
L’objectif de cet atelier est d’offrir un soutien pratique et des outils concrets pour aider les employés à naviguer à travers leurs émotions tout en continuant à contribuer efficacement à leur environnement de travail. En fournissant un espace où les employés peuvent parler ouvertement de leurs difficultés sans jugement et apprendre des outils pour gérer leur chagrin de manière constructive, je vise à réduire l’impact négatif sur leur performance professionnelle.
L’atelier inclura également une formation pour les managers et les directeurs, afin qu’ils puissent eux-mêmes gérer la pression incommensurable qui accompagne leur poste et en parallèle, les défis de leur vie personnelle et pour qu’ils puissent par la suite offrir un soutien approprié à leurs équipes et créer un environnement de travail plus empathique et compréhensif.
En fin de compte, je cherche à aider les employés à trouver un équilibre entre leur vie personnelle et professionnelle, en leur permettant de traverser les moments difficiles avec plus de résilience, de compassion et de soutien. Rappelons-nous que nous sommes avant tout humains avant d’être des employés…
Vous croyez en ce pouvoir de guérison émotionnelle et à la résilience ?
Oui, absolument. Ces capacités sont au cœur de tout processus de rétablissement et de croissance personnelle. La guérison émotionnelle permet aux individus de faire face à la douleur et aux défis de manière constructive, de réévaluer leurs expériences et de reconstruire leur bien-être. Si la résilience est la capacité de se relever après des épreuves, de s’adapter aux changements et de continuer à avancer malgré les obstacles, il s’agit aussi d’une compétence que nous pouvons développer et renforcer au fil du temps. Les difficultés et les pertes, bien que douloureuses, peuvent aussi devenir des sources de force et de sagesse lorsque nous apprenons à les traverser avec un esprit ouvert et une approche proactive.
En guidant les gens à travers des processus de guérison, je les aide à reconnaître et à exploiter leur propre potentiel de résilience. Cela leur permet non seulement de surmonter leurs défis, mais aussi de transformer leurs expériences en opportunités de croissance personnelle. C’est cette capacité à se rétablir et à rebondir qui permet aux individus de créer un avenir plus riche et plus significatif, malgré les difficultés rencontrées. Qu’en est-il de votre cheminement au Grief Recovery Institute, aux États-Unis, qui a mené à la création de The Heart with Ears ? Y a-t-il des anecdotes à ce sujet ?
Il a été profondément marquant et transformateur. Cette expérience a, non seulement, enrichi ma compréhension de la peine et du rétablissement, mais elle a également joué un rôle crucial dans la création de The Heart with Ears. Pendant ma formation, j’ai rencontré trois collègues dont les histoires ont eu un impact profond sur moi. La première était une Américaine qui avait été victime de trafic humain… Son courage face à une épreuve aussi dévastatrice et sa détermination à transformer sa douleur en aide pour les autres m’ont profondément inspirée.
La deuxième personne était un Écossais souffrant d’une maladie dégénérative génétique, qui avait perdu son père et son frère de cette même maladie. Son parcours est un témoignage puissant de la résilience et de la capacité de surmonter des pertes multiples et profondes, tout en continuant à vivre avec dignité et espoir.
La troisième était une Anglaise, victime d’un réseau pédophile. Son chemin de guérison et sa décision de se consacrer à aider les autres, malgré les traumatismes extrêmes qu’elle a subis, m’ont montré la force incroyable de l’esprit humain et l’importance de la solidarité dans le rétablissement.
Ces rencontres m’ont appris que, même dans les situations les plus désespérées, il est possible de trouver des ressources intérieures pour se reconstruire et aider les autres.
Elles m’ont également rappelé que chaque histoire de douleur est unique, mais que l’empathie, le soutien et la résilience sont universels. C’est ce qui a nourri ma mission avec The Heart with Ears : offrir un espace de rétablissement, d’écoute et de transformation aux personnes confrontées à diverses pertes dans leur vie.
N’y a-t-il pas aussi dans le fait d’être spécialiste en rétablissement de la peine un côté morbide ? Il y a cette croyance qui encourage à laisser les morts reposer en paix et à éviter de parler de la douleur associée à la perte. Votre sentiment… ?
Le rôle du spécialiste en rétablissement de la peine n’est pas intrinsèquement morbide, même s’il peut parfois être perçu ainsi par certaines personnes. Mon travail se concentre sur l’accompagnement des individus dans leur processus de rétablissement après une perte, plutôt que sur la mort elle-même. L’objectif est d’aider les gens à trouver des moyens constructifs de gérer leur chagrin et à continuer à avancer dans leur vie de manière positive. Mon travail ne se concentre pas uniquement sur la mort. En effet, il existe plus de 40 types de pertes auxquelles un être humain peut faire face au cours de sa vie, et bien que la mort soit une partie importante de cette réalité, elle n’est qu’un aspect parmi d’autres de la perte que nous aidons à aborder.
Il est vrai que, dans certaines cultures, il peut y avoir des superstitions ou des croyances qui encouragent à laisser les morts reposer en paix et à éviter de parler de la douleur associée à la perte. Je crois fermement que reconnaître et traiter la douleur est essentiel pour le rétablissement et le bien-être mental. Ignorer le chagrin ou le refouler peut entraîner des complications émotionnelles et psychologiques plus importantes à long terme et peut également créer des mécanismes de gestion qui ne sont pas sains.
Être un vecteur du bonheur, est-ce cela aussi la vocation du spécialiste en rétablissement de la peine ?
La vocation d’un spécialiste en rétablissement de la peine va au-delà du simple accompagnement dans le chagrin et le deuil ; elle inclut également la guidance vers un état de bonheur retrouvé. Mon rôle est d’aider les individus à naviguer à travers leur chagrin et à trouver des moyens constructifs de retrouver la joie et le sens dans leur vie. Cela signifie soutenir les personnes non seulement pour qu’elles puissent gérer leur douleur, mais aussi pour qu’elles puissent renouer avec les aspects positifs de leur existence malgré les épreuves.
En les aidant à faire la paix avec leur perte et à découvrir de nouvelles sources de bonheur et de satisfaction, je les accompagne vers un avenir où ils peuvent retrouver un équilibre émotionnel et un sentiment de bien-être. Pour moi, être un vecteur du bonheur signifie offrir un soutien qui va au-delà de la simple gestion de la peine. Le but est d’aider chacun à réconcilier son passé avec son avenir, tout en ouvrant la voie à une vie pleine de sens et de joie retrouvée.
Cette thérapie pourrait-elle se faire auprès des sans domicile fixe, et leur redonner cet espoir d’un autre destin ailleurs que la rue ?
Je souhaite effectivement travailler avec des personnes de toutes les couches de la société, y compris celles qui se trouvent dans des situations de grande précarité. Les sans domicile fixe, en particulier, sont confrontés à des défis uniques, et leur offrir un soutien émotionnel et une écoute empathique peut être extrêmement bénéfique.
Je suis ouverte à la possibilité de collaborer avec des ONG qui aident les sans domicile fixe, ainsi qu’avec diverses organisations qui soutiennent des groupes tels que les femmes, les enfants, et d’autres populations vulnérables.
Mon approche consisterait à intégrer les principes de rétablissement de la peine pour aider ces individus à retrouver de l’espoir et à envisager des possibilités d’avenir en dehors de la rue. Cela pourrait inclure des programmes de soutien émotionnel qui se concentrent sur la validation de leur expérience, le renforcement de leur estime de soi, et l’encouragement à explorer des objectifs et des aspirations, même dans des circonstances difficiles. En travaillant en partenariat avec des organisations spécialisées, nous pourrions offrir des services adaptés qui combinent un soutien pratique avec un accompagnement émotionnel, visant à améliorer leur bien-être global et à ouvrir la voie à des opportunités de changement positif dans leur vie. À force de réconcilier tout le monde avec ses émotions, n’y a-t-il pas au bout de chaque séance une forme d’abattement chez vous plutôt que du lâcher-prise ?
En effet, travailler intensément avec les émotions et les expériences de deuil des autres peut être éprouvant, mais j’ai appris à transformer ces moments en sources d’énergie positive. Au lieu de ressentir de l’abattement, je trouve que chaque séance me renforce et me nourrit. Le fait d’accompagner les gens dans leur processus de rétablissement et de les voir retrouver de l’espoir et de la paix est profondément et incroyablement gratifiant.
L’impact positif peut avoir une écoute empathique et un soutien sincère. Chaque séance est l’occasion pour moi de constater la résilience humaine et la capacité de chacun à se reconstruire, ce qui me donne une immense satisfaction et un sentiment de réalisation.
Bien sûr, il y a des moments émotionnellement intenses qui peuvent être difficiles, mais je veille à prendre soin de mon propre bien-être en utilisant des techniques de lâcher-prise et de gestion du stress. Cela me permet de rester équilibrée et d’aborder chaque nouvelle séance avec une énergie renouvelée.
En fin de compte, le travail de rétablissement de la peine est aussi une source d’inspiration et de force pour moi et me permet de voir de petits miracles qui me confortent dans l’idée que j’ai véritablement trouvé ma voie.
Quelles sont vos attentes ?
Présenter le concept aux Mauriciens, et continuer à élargir l’impact de mon travail en apportant un soutien profond et transformateur aux personnes confrontées à la perte, au chagrin et au deuil. Mon objectif ultime est surtout d’éduquer la population et d’apporter un changement significatif dans la manière dont nous abordons et gérons les émotions liées à la perte.
Parmi mes projets, il y a le développement de l’atelier Grieve Then Achieve. Je souhaite également établir des partenariats avec des ONG qui soutiennent les groupes vulnérables, afin de rendre le soutien émotionnel accessible à ceux qui en ont le plus besoin. J’espère renforcer les collaborations avec diverses organisations et créer des programmes adaptés aux besoins variés des individus et des communautés.
L’un des principaux défis est de surmonter les tabous culturels et les stigmates associés à la gestion des émotions et de la peine. Il est essentiel de promouvoir une compréhension plus large et une acceptation des approches de soutien émotionnel dans diverses communautés. De plus, il est important de continuer à affiner et à adapter mes méthodes pour qu’elles soient toujours pertinentes et efficaces dans un contexte en constante évolution. Donc, je compte continuer à me former au fil des années.
« Parler de sa peine est encore un tabou, plus grand même que de parler de la mort »
« La vocation d’un spécialiste en rétablissement de la peine inclut également la guidance vers un état de bonheur retrouvé »
« Le fait d’accompagner les gens dans leur processus de rétablissement et de les voir retrouver de l’espoir et de la paix est profondément et incroyablement gratifiant »