L’Anti Drug and Smuggling Unit (ADSU) compte solliciter un avis légal sur la suite de l’enquête après la saisie de drogue chez Dyana Ramasamy (46 ans), directrice d’une boîte de nuit dans le Nord. Son époux a logé une Precautionary Measure à la police de St-Pierre assisté des Mes Sanjeev Teeluckdharry et Anoup Goodary.
L’époux de Dyana Ramasamy avance qu’il est rentré de La-Réunion jeudi après-midi où il a appris l’arrestation de la quadragénaire. La police a saisi des produits que celle-ci utiliserait pour soulager sa grave maladie. Il a aussi remis une copie d’une prescription médicale d’un médecin sud-africain qui a recommandé que son épouse utilise de l’huile du cannabis pour se soulager. Or, les enquêteurs ont remarqué que le document date du 24 juillet 2019. Ils l’enverront à la Police Medical Unit de la police pour mieux comprendre des détails qui y figurent.
De son côté, Dyana Ramasamy a avancé qu’elle n’est pas une trafiquante et qu’elle souffre d’une grave maladie. Elle utilise les produits saisis par l’ADSU dans le contexte de son traitement. La suspecte a aussi fait comprendre aux enquêteurs que les 200 ml d’un liquide blanc saisi ne seraient pas de la MDMA. Elle a demandé à la police de faire de son mieux pour obtenir les résultats des tests d’analyse auprès du Forensic Science Laboratory (FSL). Ayant appris la maladie de la quadragénaire, la police a préféré la placer dans un centre de santé public sous surveillance 24/7 au lieu d’une cellule.
Même si la police se montre compatissante envers Dyana Ramasamy, elle rappelle néanmoins que l’huile de cannabis et le haschich sont interdits à Maurice, étant classifiés sous la Dangerous Drugs Act. Ainsi, l’ADSU souhaite déterminer comment et qui a importé ces produits de l’étranger. Les policiers comptent interroger l’époux de Dyana Ramasamy à ce sujet prochainement.
C’est jeudi que l’ADSU a perquisitionné le domicie de Dyana Ramasamy à Mare-Longue où les officiers ont mis la main sur 7,6 grammes de cannabis, 4,2 grammes de haschich, 21 graines de cannabis, 20 ml d’huile de cannabis, et 250 ml d’une substance que la police soupçonne être de la méthamphétamine (MDMA). Ils ont aussi saisi la somme de Rs 158 450.
Par la suite, la police a débarqué dans la discothèque à Grand-Baie pour une perquisition. Elle n’a rien trouvé de suspect sur place. La directrice a expliqué que l’argent saisi est utilisé pour rouler la boîte de nuit d’autant plus qu’il y avait une soirée spéciale prévue ce samedi.
L’enquête se poursuit sous la supervision de l’ASP Seeparsand.