Coup dur pour les parents dont les enfants voyagent par les vans scolaires. Il faudra compter une moyenne de Rs 100 à Rs 200 de plus à compter du mois de mars. Une situation que les chauffeurs de van jugent inévitable, avec la récente augmentation du prix de l’essence et du diesel.
La School Bus Owners Association a réuni ses membres, suite à la majoration du prix de l’essence et du diesel, en vue de décider de la marche à suivre. Selon Shameem Sahadut, le président, il n’y a pas eu de décision généralisée, mais c’est un fait que cette nouvelle hausse impactera leur activité. « Nous avons demandé aux membres de voir, chacun, à leur niveau, en concertation avec les parents, comment ils vont gérer cette situation et par combien il faut augmenter. Chacun est libre donc de prendre sa décision après avoir discuté avec les parents.»
À titre d’exemple, poursuit Shameem Sahadut, il a décidé, à son niveau, d’appliquer une hausse de Rs 10 par jour. « Cela veut dire Rs 5 sur le trajet du matin et Rs 5 sur le trajet de l’après-midi. Mais ce n’est pas un chiffre que j’impose aux autres. C’est une décision personnelle. »
Prenant en considération qu’il y a cinq jours d’école par semaine, cela fait une hausse de Rs 50 par semaine, soit Rs 200 par mois. « Il n’y a pas que l’essence et le diesel qui ont augmenté, mais également les pièces pour le servicing. Il y a des coûts réels que nous devons couvrir. Nous ne sommes pas en train d’arnaquer les parents.»
Une mère de famille d’une région de l’Est témoigne, elle, de la situation difficile à laquelle elle aura à faire face avec un budget de Rs 2 400 à trouver pour le transport scolaire chaque mois. «Il est dommage que le transport gratuit ne s’applique qu’aux autobus car pour les enfants en bas âge, ce n’est pas une option. Mon époux et moi quittons la maison tôt pour le travail et les enfants sont chez ma belle-mère en attendant que le van scolaire vienne les récupérer. Étant âgée, elle ne peut aller quitter les enfants à l’école elle-même. Nous sommes condamnés à prendre le van scolaire, même pour un petit trajet.»
Par ailleurs, l’une des répercussions de l’augmentation du transport scolaire pourrait être le choix des parents de ne plus recourir à ce service. Pour les plus grands, prendre le bus ou s’inscrire dans un co-voiturage, avec d’autres parents, demeurent des options.