On se souvient de cette affaire qui avait secoué non seulement l’haltérophilie, mais aussi le sport mauricien en 2023. En effet, l’haltérophile Roilya Ranaivosoa était dans le collimateur de l’International Testing Agency (ITA) en 2016 suite à un problème concernant ses échantillons d’urine. Cela dit, elle avait jusqu’à juin 2023 pour convaincre et donner des explications plausibles aux instances concernées, mais il semblerait qu’elle n’ait pas eu les bons arguments face à eux. De ce fait, elle a écopé d’une suspension jusqu’en 2026 et la leveuse de fonte a accepté sa sentence il y a deux semaines.
C’est officiel, Roilya Ranaivosoa est suspendue jusqu’en 2026 et ne pourra participer à aucune compétition au niveau local et international. En tout cas, c’est ce qu’on pouvait lire sur le site de l’instance internationale d’haltérophilie. Sa suspension a pris effet à partir du 24 mai 2023. On se souvient qu’elle était soupçonnée d’avoir enfreint les règles antidopage. Elle avait été provisoirement suspendue, avec effet immédiat, sous l’Article 2.2 (Urine substitution : Use of a Prohibited Method) and/or Tampering under Article 2.5 of the IWF). En effet, deux de ses échantillons d’urine ne correspondaient pas suite à un test ADN. Alors qu’on pensait que Roilya Ranaivosoa aurait su s’expliquer face aux instances concernées, cela n’a pas été le cas et elle n’a eu d’autre choix que d’accepter sa suspension.
Suite à l’acceptation de sa sentence, la Mauricienne perd tous ses titres depuis 2016, c’est-à-dire ses titres de championne d’Afrique de 2016 à 2018 et aussi ses médailles récoltées lors des Jeux du Commonwealth en 2018 à Gold Coast. Alors qu’elle était à la retraite depuis cette affaire, Roilya Ranaivosoa aura à prendre son mal en patience et attendre encore avant d’effectuer son retour à la compétition, elle qui avait fait part de ses intentions en septembre dernier.