En ce début d’année, Jean-Michel Lee Shim, connu pour sa parenthèse Soy dans le monde hippique avec People’s Turf Plc sous le gouvernement de Pravind Jugnauth, se retrouve sous l’emprise d’une opération Somey Kase du Central CID. Ainsi, le bailleur de fonds autoproclamé du Mouvement Socialiste Militant (MSM), bénéficiant de la couverture occulte de l’ancien Senior Adviser au Prime Minister’s Office Dev Beekarry, se retrouve confronté à deux premières enquêtes de nature pénale.
Avec le retour incessant annoncé du magnat des jeux, une escouade spéciale a été constituée pour cet exercice et, selon les renseignements disponibles aux Police Headquarters, les enquêteurs ont déjà préparé leur liste de questions. À ce stade, le premier des deux dossiers concerne une plainte logée par Me Rama Valayden. Ce dernier accuse Jean Michel Lee Shim de complot allégué afin de le nuire professionnellement et personnellement. Il s’était rendu au QG du Central CID en mars 2022 pour consigner une déposition avec moult détails au sujet de cette sinistre affaire.
Une ex-cliente, qui avait retenu les services de Me Valayden, avait accusé Jean Michel Lee Shim de harcèlement sexuel. Sauf que cette ex-employée de SMS Pariaz était revenue sur ses propos en accusant Rama Valayden et son épouse Taslima d’avoir ourdi un complot pour faire des fausses accusations contre Jean Michel Lee Shim.
Le couple Valayden avait d’ailleurs été interrogé Under Warning à l’époque, où ils avaient nié ces allégations. Me Valayden avait riposté en logeant une plainte à son tour. Sauf que l’homme d’affaires n’avait jamais été inquiété par la police sous l’ancien régime… pour des raisons évidentes.
La deuxième enquête concerne les activités au JMLS Equestrian Centre de Petit-Gamin, géré par Jean Michel Lee Shim. En décembre dernier, des photos et vidéos ont circulé sur les réseaux sociaux montrant des conditions déplorables dans lesquelles les chevaux étaient traités. L’un des coursiers blessés avait même dû être euthanasié.
Entre-temps, le ministre de l’Agro-Industrie, Arvin Boolell, avait dépêché une équipe de vétérinaires sur place pour dresser un constat accablant. Des allégations de maltraitance subies par les chevaux ont été formulées contre ce centre équestre.
Les autorités ont également relevé un manque de vétérinaires à plein-temps pour s’occuper du bien-être plus d’une centaine de chevaux se trouvant au JMLS Equestrian Centre, l’absence de permis d’Environmental Impact Assessment (EIA) à Petit-Gamin, la disparition inexpliquée de chevaux, des conditions sanitaires qui laissent à désirer, l’exploitation d’un forage d’eau sans autorisation, et les conditions de travail douteuses des employés étrangers recrutés pour travailler dans ce centre.
Comme Jean Michel Lee Shim n’était pas au pays, ayant mis le cap sur l’Europe avant les élections générales, les autorités n’ont pu consigner ses explications. La police a été informée qu’il sera de retour au pays incessamment, d’où les préparatifs pour un interrogatoire.
Par ailleurs, les déboires de Jean Michel Lee Shim pourraient que débuter, car d’autres organismes s’intéressent à lui, comme la Côte d’Or International Racecourse & Entertainment Complex Ltd (COIREC) par rapport à l’état désastreux de la piste de l’hippodrome du Champ-de-Mars après le départ de People’s Turf PLC. « Lee Shim pou bizin galoup enn lot kalite lekours ek Beekarry nepli la », laisse-t-on entendre dans des milieux politiques.