Parlement – Eshan Juman : « Yes, I was dangerous »

Eshan Juman a fait ressortir que sur dix électeurs ayant voté aux dernières élections générales dans la circonscription No 3, huit avaient voté pour ses collègues et lui. « Le changement, maintenant, ça se voit, c’est palpable au sein de l’Assemblée nationale » , dit-il.
Il poursuit : « on a aussi baissé le prix du carburant et on a promis qu’on ferait beaucoup de choses pour soulager la population. Malheureusement, nous ne savions pas ce qui nous attendait. Je disais partout que le pays était au bord du précipice. Maintenant, on se retrouve au fond du précipice et on doit sortir du précipice. Réalisez-vous que Rs 5,3 milliards ont été dépensées pour écouter nos conversations téléphoniques. Rs 350 millions rien que pour la maintenance de ces équipements par mois. » Concernant la CWA, il dira :

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« On a donné des contrats de gauche à droite à des petits copains, des contrats pour des milliards de roupies. Un an après, on n’arrive pas à payer les contracteurs et les fournisseurs des matériaux à hauteur de centaines de millions de roupies. »

Il est aussi revenu sur la question des heures supplémentaires au ministère de la Santé de l’ordre de Rs 1,2 milliard. Ainsi, selon lui, les médecins et l’ensemble du personnel soignant ayant travaillé durant la période du Covid n’ont pas encore bénéficié du paiement de leurs heures supplémentaires de deux ou trois ans. « Il y a trois à quatre mois, on m’a traîné de force ici, dans cette Assemblée. On avait demandé à tous les policiers de venir me retirer de cette Chambre. On m’a traité ainsi : Carry him away, he is dangerous. Too dangerous for this House. On m’avait humilié. Collect this man ! . Yes, I was dangerous to the then Prime Minister. Yes, I was dangerous to the then Speaker. I told them they all would be swept away very soon. Hope they are listening to me. »

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Ainsi, l’ancien Premier ministre dépensait l’argent du peuple comme bon lui semblait. « Est-ce qu’il aurait agi de la même manière si c’était son argent ? Est-ce que, si c’était son argent, il aurait loué un bâtiment à hauteur de Rs 4,6 millions pour le laisser ensuite inactif pendant six à huit mois pour le compte d’un certain Gopee ? Si c’était son argent, la SBM aurait-elle assuré le Buy Back Loan pour Maradiva ? Aurait-il dépensé de l’argent de droite à gauche comme à la MIC ? Rs 475 millions ont été dépensées pour l’achat de ventilators de Pack and Blister et cinq ans après, ils sont toujours en Italie et on paye des millions par mois à des avocats pour les frais légaux », énumère-t-il. Il évoquera ensuite les Rs 300 millions de médicaments périmés.

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