Déjà 10 ans pour l’Open University of Mauritius (OU). Pour marquer l’événement, l’institution d’enseignement supérieur public, installée à Réduit et comptant plus de 12 000 étudiants, a lancé un magazine souvenir. L’occasion de démontrer le progrès accompli par l’OU en peu d’années.
Présente lors de la cérémonie, la vice-Première ministre et ministre de l’Éducation, Leela Devi Dookun-Luchoomun, se réjouit « qu’en peu de temps, cette université ait pu s’établir et se faire une place sûre dans le paysage de l’enseignement supérieur à Maurice. L’Open University a enregistré une croissance positive depuis les derniers dix ans.»
Elle ajoute que l’Open University a pu se positionner dans le paysage éducatif local grâce à l’utilisation de sa méthode principale dans la tenue de ses cours. « À travers cette méthode, des milliers de citoyens ont pu avoir accès à l’éducation universitaire. En utilisant les outils numériques, l’université a réussi à répondre aux besoins des salariés qui, autrement, n’auraient pas eu beaucoup de temps à consacrer à des cours à temps plein. Cela a favorisé le développement de l’université, de sorte qu’aujourd’hui, l’on constate un certain nombre de résultats », fait-elle ressortir.
Évoquant les résultats, la vice-Première ministre rappelle que durant la pandémie, l’institution a continué d’enseigner, et ce, même si les écoles étaient fermées. « La pandémie n’a pas été le point de départ du processus de numérisation de notre système éducatif, puisque nous avions déjà mis en place, avec l’aide de l’OU, la Students’ Support Platform pour permettre la continuité de notre éducation pendant la période de confinement », poursuit la ministre.
Leela Devi Dookun a par ailleurs mentionné les opportunités d’apprentissage offertes aux employés, tout en rappelant que « l’Open University est devenue le partenaire privilégié pour que les employés puissent faire croître le niveau de leurs qualifications ».
La VPM fait aussi voir que des compagnies du secteur privé encouragent leurs employés à suivre des cours à l’OU. Et Leela Devi Dookun de saluer les initiatives de l’OU, qui a établi des partenariats avec des universités étrangères, tels l’Imperial College London et le Commonwealth of Learning.
L’OU à Côte-d’Or
Le directeur général de l’Open Univeristy, Kaviraj Sukon, en a profité pour annoncer la pose de la première pierre de l’institution à Côte–d’Or Smart City avant la fin de l’année. L’Open University vise en effet à mettre sur pied un campus innovant avec tous les outils numériques , telles des batteries numériques et des micro-certifications, et à offrir un environnement d’apprentissage propice pour les étudiants .
Toutefois, dit-il, « les défis à relever sont considérables, car le paysage de l’enseignement tertiaire lui-même est en train de se transformer et la configuration de l’enseignement supérieur va changer ».
Le président de l’Open University, Om Varma, fait pour sa part ressortir que la demande pour l’enseignement supérieur « continue de croître de manière importante » dans la région. De ce fait, il est primordial, dit-il, que l’institution se renforce « en vue de devenir un pôle fort d’enseignement supérieur de qualité ».
« Les possibilités qu’offrent aujourd’hui les nouvelles technologies devraient permettre d’offrir une expérience d’apprentissage de qualité aux étudiants locaux et internationaux », poursuit-il. Il a lancé un appel à toutes les parties prenantes et au personnel de l’ Open University afin que « ceux-ci s’assurent que la deuxième décennie de l’institution soit celle du développement et de l’amélioration de la qualité ».