Le député du MMM Adil Ameer Meea a demandé au Premier ministre suppléant s’il pouvait considérer un enregistrement automatique des électeurs au moment où ils font une demande pour obtenir la carte d’identité nationale. Mais Ivan Collendavelloo a rappelé que les citoyens ont le choix de se faire enregistrer ou pas, et qu’on ne pouvait les contraindre en aucun cas.
Répondant à Adil Ameer Meea, Ivan Collendavelloo a indiqué que, chaque année, une liste des personnes éligibles à voter pour les élections est compilée par la commission électorale. Pour cela, un exercice annuel de recensement, en porte-à-porte, est réalisé par des officiers du service civil les 15 premiers jours de janvier. Deux listes sont alors dressées : une pour les nouveaux votants et une pour ceux qui sont décédés.
Pour ce qui est de l’enregistrement automatique, la question est « inappropriée », a rappelé Ivan Collendavelloo, car « les citoyens ont le choix de s’enregistrer pour voter aux élections ou pas ». Toujours est-il qu’en janvier 2018, l’état civil remettra à la commission électorale une liste de toutes les personnes ayant atteint la majorité, et donc éligibles pour voter aux prochaines élections.
Le député Patrice Armance a voulu savoir si la commission pouvait mettre un “desk” à la disposition des squatters, dont certains ont été déplacés, afin que ceux-ci bénéficient de facilités pour se faire enregistrer. Mais la Speaker a estimé que la question était « hors sujet ».
ENREGISTREMENT DES ÉLECTEURS : Collaboration entre l’état civil et la commission électorale en 2018
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