Drogue saisie chez Ivann Bibi : Échéance de 24 heures à la police pour soumettre son rapport

Après que le représentant du DPP a fait état en Cour que ce dernier attendait le rapport de la police, et ce, depuis environ deux mois, pour préciser sa position dans cette affaire, la magistrate Bibi Azna Bholah a donné à l’ADSU une échéance de 24 heures pour soumettre ledit document, échéance qui prend fin ce mardi. Aucune trace d’empreintes digitales ou d’ADN d’Ivann Bibi n’avait été retrouvée sur la drogue saisie lors de la perqusition de l’ADSU à son domicile.
Les hommes de loi de l’activiste et le représentant du DPP ont souligné que le rapport de la police était attendu par le DPP depuis deux mois. L’affaire a ensuite été renvoyée au 24 avril, date à laquelle le DPP fera connaître son Stand sur la motion d’Ivann Bibi de faire rayer les charges provisoires contre lui.
Le rapport du Forensic Science Laboratory (FSL) avait fait état qu’aucune trace des empreintes digitales ou de l’ADN d’Ivann Bibi ne se trouvaient sur la drogue qui avait été saisie chez lui. L’activiste, qui a toujours maintenu qu’il s’agissait d’un exercice de « planting of drugs » à son domicile, a tenu à dénoncer les tergiversations de la police dans cette affaire.
Dès le lendemain de son arrestation, soit le 19 janvier 2024, il avait demandé à la police d’effectuer les tests nécessaires pour déceler toute trace de ses empreintes digitales et de son ADN sur la drogue qui avait été saisie chez lui. Face aux atermoiements de la police, la cour avait formellement ordonné à celle-ci en septembre dernier d’effectuer les tests demandés par les hommes de loi d’Ivann Bibi.
Selon ce dernier, la police était déjà en possession du rapport du FSL en octobre 2024, mais n’avait communiqué sa teneur en Cour qu’en janvier 2025. À cette date, le DPP avait indiqué qu’il ne comptait pas demander l’annulation des charges provisoires, préférant attendre le rapport lui-même. « Mais une fois que le rapport du FSL avait été versé au dossier, la police avait alors tardé à présenter son propre rapport au DPP. Et on se demande bien pourquoi », dénonce Ivann Bibi.
Ivann Bibi avait été arrêté le 18 janvier 2024 à son domicile à Vacoas. Selon la police, il avait en sa possession une certaine quantité de cannabis. Deux accusations provisoires, soit unlawful possession of dangerous drugs for the purpose of distribution et wilful and unlawful obstruction of public officers carrying out their functions under the Dangerous Drugs Act, to wit : by preventing ADSU officers to get access inside his house, avaient été logées contre lui.

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