La Criminal Investigation Division (CID) de Brisée-Verdière a arrêté une bande de toxicomanes armés après un vol, jeudi, à Mare-d’Australia. Un maçon (21 ans) a déclaré à la police qu’il travaillait sur un site de construction de la localité quand une voiture s’est arrêtée à sa hauteur. Les occupants voulaient savoir où se trouvait son père. Le jeune homme leur a répondu que ce dernier travaille dans un champ, situé à 200 mètres plus loin. Le passager assis à l’avant est alors sorti avec un sabre qu’il a placé sous la gorge du maçon. Puis, il a lancé : « Mo bizin kas pou al drogue. Donn mwa tou seki ena ar twa. » Le malfaiteur a pris Rs 1 200 et un portable.
Le maçon a dit avoir remarqué que deux autres occupants dans la voiture étaient aussi en possession de sabres. Comme il craignait pour sa sécurité, il n’a fait aucune résistance. Entre-temps, son cousin est arrivé et la bande lui a rendu son portable pour s’enfuir avec l’argent. Selon le jeune homme, il n’a pas été blessé lors de ce vol.
C’est aux petites heures du vendredi matin que la CID de Brisée-Verdière a monté une opération qui a abouti à quatre arrestations. Un maçon (23 ans), un chauffeur (46 ans) de taxi, un chômeur (39 ans) et une femme (28 ans) ont été arrêtés. La police les a placés en détention et ils n’ont pas encore donné leurs versions des faits.
Par ailleurs, la police de Curepipe enquête sur le cas d’un nouveau-né abandonné par ses parents toxicomanes. Elle a appris auprès du personnel de l’hôpital Nehru de Rose-Belle qu’une femme (26 ans) a donné naissance à une fillette il y a quelques jours. La mère a eu sa décharge le 22 juin, mais elle a laissé le bébé à l’hôpital. Le Medical Social Service l’a contactée et elle s’est présentée au bureau à Curepipe trois jours plus tard avec son compagnon (25 ans).
Le couple a expliqué aux officiers qu’ils sont des toxicomanes et qu’ils s’injectent de la drogue par voie intraveineuse régulièrement. Comme ils ne peuvent s’occuper d’eux-mêmes à cause de leur mode de vie et avec des difficultés financières auxquelles ils font face, ils ont refusé de prendre le bébé. Ils n’ont aucune objection à ce que la Child Development Unit prenne en charge le bébé pour la mettre dans un abri.
Néanmoins, la police a informé les parents qu’ils devront répondre d’une accusation pour avoir abandonné leur enfant. Ils n’ont pas été inquiétés pour le moment et la police les a autorisés à partir.