Drame à Mare-Longue en 2023 : des dommages de Rs 300 M réclamés au CEB

Quatorze rescapés du drame de Mare-Longue, survenu en février 2023, comptent loger une mise en demeure au Central Electricity Board (CEB) pour réclamer des dommages d’environ Rs 300 millions. Le jour du drame, le groupe, venant du village d’Albion, revenait du lac sacré de Grand-Bassin pour la fête Maha Shivratree lorsque leur kanwar a heurté un câble électrique à Mare-Longue, causant la mort de Rohan Doorjean et Parmeshwar Dhookeeya.

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Les rescapés de cet accident, et qui ont été blessés, affirment avoir subi des préjudices et tiennent le CEB pour responsable. « Ces personnes ont un délai de deux ans pour réclamer des dommages, sinon ils seront time-barred », a expliqué Me Kaviraj Bokhoree. Ce dernier explique que ces rescapés ont été dans l’incapacité de travailler pendant un long moment. « Ils n’ont pu travailler et nourrir leur famille pendant des mois. Certains continuent à suivre des traitements dans un centre médical. D’autres n’ont pu suivre leur scolarité normalement », dit-il.  « Nous souhaitons que ces personnes puissent vivre décemment après ce drame », poursuit Kaviraj Bokhoree. Avant de préciser que les 14 mises en demeure seront servies au CEB dès la semaine prochaine.

Deepak Aubeeluck, secrétaire général de la Voice of Hindu (VOH), estime que le CEB est responsable du drame. « Nous estimons qu’il y a eu Foul Play dans cette affaire. Le CEB aurait dû retirer ces pylônes en agrandissant la route. Ce n’est qu’après le drame que cette institution les a fait bouger, et nous avons des photos et des vidéos pouvant le prouver » , affirme-t-il.

Navin Unnoop maintient que le kanwar était d’une hauteur raisonnable, tout en affirmant que son équipe a fait appel à ses ingénieurs électriciens pour les aider dans le cadre de cette affaire. Les mises en demeure comporteront des éléments contre le CEB, selon lui. « Bann pelrin inosan inn perdi lavi. CEB inn fote ! » fait-il comprendre.

Navin Unnoop déplore également que les rescapés ne bénéficient pas d’assez de soutien plus d’un an après. « Des politiciens, du gouvernement comme de l’opposition, avaient témoigné leur soutien à ces victimes le lendemain du drame. Même le président de la république était présent. Mais aujourd’hui, il n’y a plus personne pour les aider. Ils ont reçu une pension, mais ces personnes éprouvent toujours des difficultés, notamment pour avoir un véhicule du ministère de la Santé pour les conduire lors de leurs rendez-vous médicaux », déplore-t-il.

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