Divorce et garde d’enfant  : la No 1 de la FIU accusée de harcèlement dans un déballage intime de classe

La plainte d’Ivan Katinic contestant un rapport psychologique le privant d’accès à sa fille mineure contient de graves allégations contre son ex-épouse

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Dans une plainte mention est faite que « plaintiff ex-spouse is a prominent figure and is highly influential… »

La Financial Intelligence Unit est une institution de première ligne en matière de probité et de bonne gouvernance. Soit être au-dessus de tout soupçon. Toutefois, la directrice de la FIU, Carine Charlette, dont le contrat vient d’être reconduit par le gouvernement, se trouve au cœur d’un déballage intime de première classe, même si l’adage dit que le linge sale se lave en famille. Ainsi, le divorce déjà officialisé depuis février de l’année dernière entre la directrice de la Financial Intelligence Unit (FIU), Carine Charlette, et son ex-époux Ivan Katinic prend des allures très graves avec des allégations sans précédent.

Les affirmations d’Ivan Katinic dans une plainte soumise pour les besoins de la contestation du rapport psychologique du Dr Krishna Seebaluck, qui est utilisé pour le priver d’accès à sa fille mineure, contient des allégations sérieuses et d’autres abus d’autorité contre la No 1 de cette Enforcement Authority. Le ressortissant croate, détenteur également d’un passeport australien, accuse son ex-épouse de tout faire depuis quelque temps pour qu’il ne puisse exercer son droit parental.

D’ailleurs dans le sillage de cette affaire conjugale, Carine Charlette a précédemment recherché et obtenu un Protection Order contre son ancien partenaire, Ivan Katinic et ce dernier a même été sous le coup d’une arrestation au début de cette année en débarquant au Sir Seewoosagur Ramgoolam International Airport.

En effet, Ivan Katinic a logé une plainte contre le psychologue Krishna Seebaluck pour la teneur de son rapport qui lui porte préjudice et lui cause du tort dans le maintien de sa relation père-fille. Dans sa plainte, le ressortissant étranger fait ressortir que Carine Charlette ne l’avait pas informé que les services du Clinical Psychologist avaient été retenus pour une évaluation de sa fille et qu’il s’est retrouvé sous le choc en apprenant que ses droits de visite avaient été stoppés depuis le début de l’année.

Le professionnel en informatique souligne que son ex-épouse s’appuierait sur ce rapport psychologique pour mettre en avant qu’il n’est pas dans l’intérêt de la mineure de rencontrer son père. Les affirmations du Dr Krishna Seebaluck font état que le comportement irrationnel d’Ivan Katinic « makes contact with his child unsafe ».

« The report seems entirely fabricated and fueled by malicious intent. The plaintiff is of view that the defendant made up this report at the request of the ex-spouse of plaintiff. At no material time the plaintiff was invited by the defendant for a session to evaluate the veracity of the contents of the so-called unfounded conclusions », maintient Ivan Katinic dans sa plainte.

« The ex-spouse of plaintiff is a prominent figure and is highly influential and may have directed the findings of the said report », poursuit-il, alléguant ainsi que la directrice de la FIU, aurait une grande influence dans les coulisses en haut-lieu. Il soutient que son ex-épouse le harcèle continuellement par tous les moyens pour l’éloigner de sa fille.

Ivan Katinic relate avoir depuis juin 2023 soumis une demande à l’Economic Development Board (EDB) pour un Occupational Permit et d’avoir réclamé une extension de son permis de résidence. Il affirme qu’on lui avait fait part qu’il pouvait rester à Maurice.

Le ressortissant étranger avance toutefois qu’en août de l’année dernière il a été sommé de quitter le pays et qu’au cas échéant il sera poursuivi et déporté. Depuis, il laisse entendre qu’il attend toujours que l’EDB lui accorde son permis, une procédure qui visiblement prend plus de temps que prévu dans son cas.

Ivan Katinic avait été précédemment en 2022 arrêté pour alleged breach of interim protection order  et avait dû fournir une caution. Il a quitté le pays en septembre de l’année dernière et est revenu à Maurice en janvier dernier pour voir sa fille et poursuivre ses démarches pour trouver un emploi.

A son arrivée à Maurice, Ivan Katinic avait été embarqué par la police à l’aéroport, des policiers du poste de police de Trou-aux-Biches l’attendaient pour une autre affaire de non-respect de l’intérim Protection Order,

Il avait toutefois été autorisé à partir après avoir enregistré sa déclaration. Dans l’intervalle, Ivan Katinic a lui aussi consigné deux dépositions contre la directrice de la FIU Carine Charlette pour non-respect de ses droits de visite de sa fille.

Toutefois, il a été arrêté une nouvelle fois cette année pour une infraction aux dispositions de la Domestic Violence Act, Carine Charlette affirmant à la police que son ex-époux lui avait proféré des menaces à son égard dans l’enceinte de la Cour. Il fait comprendre que son cas serait suivi de près non seulement par la police de Trou-aux-Biches mais aussi par les Casernes centrales. Et cela pour des raisons pas difficiles à deviner.

Le ressortissant étranger soutient ne vouloir que poursuivre sa vie normalement et de pouvoir exercer ses droits de père envers sa fille et d’en finir avec le harcèlement allégué qu’il dit subir. Il a intenté ainsi un procès contre le Clinical Psychologist Krishna Seebaluck, réclamant des dommages de Rs10 millions, pour les affirmations faites contre lui dans ce rapport psychologique qu’utilise son ex-épouse pour lui priver l’accès à sa fille mineure. Ivan Katinic dit craindre qu’on le déporte et l’éloigne de son enfant à jamais.
Affaire matrimoniale à suivre avec des retombées sur le plan de la bonne gouvernance…

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