Déverser des eaux usées en pleine nature peut coûter cher. Le chauffeur d’un transporteur d’eaux usées l’a appris à ses dépens lorsqu’il a été épinglé dimanche par la police de l’Environnement après avoir déversé des effluents sur un terrain vague à la rue Tagore, à Morcellement Saint-André. Il a écopé d’une amende de Rs 25 000 sur le camp.
Ainsi, le ministère de l’Environnement veut clairement transmettre le message que peu importe le jour, ou l’heure ou même les lieux, les officiers de l’Environnement sont prêts à agir à l’encontre des auteurs d’infraction aux dispositions de l’Environment Act.
Ce dernier aura jusqu’au 20 janvier pour payer son amende. Au cas contraire, il sera passible de poursuites. Et en cas de condamnation, il serait alors appelé à payer trois fois la somme due. Somme à laquelle il faut ajouter les frais de justice « which shall not be less than Rs 1 000 nor more than Rs 3 000 », selon les dispositions de la loi.
Le chauffeur du véhicule est prévenu. Il doit se rendre en Cour personnellement pour répondre d’une accusation de déversement illégal d’effluents. En sus de cela, il doit se débarrasser des eaux usées déversées, qui sont susceptibles de nuire à l’environnement.
Au ministère de l’Environnement, le mot d’ordre est que la « tolérance zéro » est de mise pour faire respecter l’environnement. Dans ce contexte, la saisie des camions déversant des eaux usées ou des détritus dans la nature est sérieusement envisagée.