Décompte des voix – NTUC : « Que les urnes ne soient pas déplacées d’un centre à l’autre ! »

La National Trade Union Confederation (NTUC) revient sur l’abandon du projet de Same Day Counting pour les prochaines élections générales. Dans une déclaration, hier, le président de la NTUC, Narendranath Gopee, a souligné qu’il a fait trois propositions lors de sa dernière rencontre avec la Commission électorale (CE). L’une d’elles concernait la nécessité de ne pas déplacer les urnes à la fermeture des bureaux de vote pour les besoins du décompte des votes le lendemain.

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« La Commission électorale nous a fait comprendre que s’il faut maintenir les urnes au même endroit, il faut alors faire appel à davantage de policiers pour assurer la surveillance de toutes les salles où les électeurs ont voté. Nous avons alors proposé le transfert des urnes dans une seule salle pour que le décompte puisse se faire le lendemain, cela en vue de diminuer le nombre de policiers et d’agents politiques nécessaires pour assurer la surveillance », affirme le président de la NTUC.

Ce dernier a aussi proposé que les mêmes membres du personnel effectuent le décompte le lendemain parce que la Commission électorale a fait savoir qu’elle éprouvait des difficultés pour leur recrutement. « Nous pouvons comprendre pourquoi les fonctionnaires ne veulent pas travailler pour les élections, c’est parce qu’il y avait des allégations de fraude électorale, etc., et que certains d’entre eux furent blâmés. C’est bien pour cette raison qu’il y a une réticence de la part des fonctionnaires. Je pense que si à l’époque la Commission électorale avait décidé d’accorder le soutien approprié aux fonctionnaires, peut-être que les choses auraient été autrement cette fois-ci. Il est tout à fait possible maintenant de garder toutes les urnes dans un seul centre et d’effectuer le décompte avec le même personnel », ajoute-t-il.

La question concernant le personnel ne devrait pas être un problème, indique Narendranath Gopee. « Nous avons aussi déclaré que le problème de staff n’est pas au fait le problème de la Commission électorale. Si la Commission a besoin de 22 000 fonctionnaires pour travailler, elle n’a qu’à écrire au Prime Minister’s Office ou au Secretary for Public Service pour obtenir le staff approprié en marge des élections générales », insiste le syndicaliste.

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