Ramanujam Sooriamoorthy
(Association mauricienne des enseignants de français)
CÉLÉBRER ?
D’aucuns se rappelleront peut-être que, dans mon intervention de 2013, j’essayais, non pas de donner un sens nouveau, un autre sens au mot célébrer, mais d’en privilégier, m’appuyant sur l’étymologie de ce verbe, la dimension fréquentative au détriment de son aspect rituel et ponctuel, pour rappeler que la célébration, le célébrer de la célébration, ce n’est pas que l’activité, avec tout le cérémonial que cela suppose et impose, d’une journée, d’un jour ou, encore, d’une semaine, mais celle de tous les jours, de tous les instants. La célébration, quand elle renvoie – comme c’est souvent, sinon toujours le cas -à quelque acte officiel, décret, ordonnance ou législation relevant du droit coutumier bien plus que du droit constitutionnel ou administratif, quand il ne s’agirait de la volonté, ou du caprice, de la figure toujours monarchisante, sinon franchement monarchique, d’un chef d’État ou de tribu, même en ce qu’il est convenu d’appeler démocratie, c’est, ce serait l’envers, la négation même de la célébration. On ne célèbre, ne célébrerait que sur ordre, gentil et bienveillant, ou sévère et menaçant, de quelque autorité, celle de la tradition, de l’Église, de ce qu’on appelle abusivement droit, le droit et qui, le plus souvent, n’est autre chose que de la violence, une violence à peine déguisée par toute personne qui l’exerce et qui se veut la personnification de la justice elle-même. On ne célèbre que parce qu’on y est contraint, mais si peu avec la spontanéité et l’enthousiasme que l’on associe à toute célébration. Comme on l’aura compris, on célèbre, on fête, on fait la fête parce qu’on a reçu l’ordre de faire la fête, d’exprimer, non pas sa joie à soi, mais la joie telle que le Pouvoir, l’Institution, les Autorités entendent qu’elle se manifeste, une joie collective à laquelle participe tout le monde, sauf peut-être ceux qui, ayant ordonné que tout le monde célèbre, fête et soit joyeux, se contentent de faire semblant de célébrer et de jubiler.
AUTREMENT
Or, célébrer, c’est tout ce qu’on voudra, mais certainement pas ce à quoi les dominants la veulent réduire. Il se faut demander si, de manière générale, l’on célèbre et convie à célébrer parce que l’on se sentirait coupable d’avoir oublié. Quoi ? De (se) rappeler qu’on a oublié de se rappeler. Par manque de mémoire, faute d’y penser, parce rien ni personne n’y convie, surtout qu’il faut travailler, manger, regarder la télé et essayer de jouir de la vie en se passionnant pour des pacotilles, attendre l’âge de la retraite pour se mettre enfin à vivre. Il faudrait croire à une sorte de conspiration organisée par des oligarchies pour que la plupart des gens n’aient de temps que pour le travail rémunéré et forcé, cependant qu’ils passent le peu de temps qui leur reste à s’abêtir et à s’abrutir pour le bonheur de ceux qui en profitent. Car si les hommes étaient livrés à eux seuls, nul doute, selon d’aucuns (la majorité ?), qu’ils s’amusent à se faire réciproquement suer, de sorte qu’il n’en résulte rien de bon pour rien ni personne. Il ne faut pas non plus qu’ils n’aient que le droit de travailler et de souffrir. Les dirigeants et les dominants l’ont si bien compris qu’ils ont inventé des moyens, en fait le moyen de faire croire aux autres qu’ils sont heureux en leur offrant des opportunités de faire parfois la fête. Mais, on ne fait la fête qu’en célébrant tout le temps, quoi qu’on soit en train de faire en même temps, un peu comme on respire, mais rigoureusement et pleinement.
VILLERS-COTTERÊTS
La francophonie existait déjà bien avant Villers-Cotterêts (1539), mais pas la Francophonie qui, alors, commence seulement à montrer le bout de son nez. On a tenu à faire de Villers-Cotterêts un événement linguistique, ce qu’il était également à n’en pas douter, même si à l’époque, tout le monde en France ne parlait pas français, ce qui était le cas jusque dans la seconde moitié du siècle dernier, et demeure toujours vrai, quoique de moins en moins (ce dont certains ne peuvent s’empêcher de douter), maintenant encore. En fait, on se peut demander si Villers-Cotterêts n’était pas avant tout un coup politique magistral de « ce bon roy, le premier des François » qu’était François 1er. Certes, l’Ordonnance de Villers-Cotterêts, dont François 1er n’est pas l’auteur, mais rien que le signataire, pas n’importe lequel toutefois, vu qu’en signant, il signifie son adhésion la plus totale à la totalité du document et en assume incontinent la paternité. Contrairement à ce qui se colporte d’habitude, Villers-Cotterêts ne met pas l’accent sur le seul français, car il est question de la situation qui est celle de ces personnes du royaume de France qui ne comprennent pas le latin. D’où cette déclaration de François 1er qui, en vérité, s’approprie le texte dont il donne lecture : « Et pource que telles choses sont souventeffois ad-venues sur l’intelligence des motz latins contenuz esdictz arrestz, nous voulons que doresenavant tous arretz ensemble toutes autres procédeures, soyent de noz cours souveraines ou autres subalternes et inférieures, soyent de registres, enquestes, contractz, commissions, sentences, testamens et autres quelzconques actes et exploictz de justice, ou qui en dépendent, soyent prononcez, enregistrez et délivrez aux parties en langage maternel françois, et non autrement. » Il reconnaît et fait reconnaître officiellement « les langaiges maternels françois » dans lesquels il faudrait que fussent également rédigés les actes notariés du royaume. On dira, de nos jours, sans trop savoir de quoi l’on parle, que ce fut là un geste démocratique et, même, révolutionnaire. Est-ce vraiment ce que voulait François 1er ? Peut-être bien que oui, mais ce dont on peut être sûr, c’est qu’il accomplit un geste inaugural dans le sens d’une centralisation du pouvoir monarchique, lui qui ne pouvait ignorer qu’il serait toujours impossible de faire justice – et le souci royal est bien un souci de justice – à tous « les langaiges maternels françois » du royaume. Peut-être était-ce ce qu’il souhaitait au fond et on peut dire qu’il a échoué, non seulement parce qu’il ne pouvait qu’échouer, mais surtout parce qu’il a montré (à son corps défendant ?) la voie qui mène à l’autoritarisme. Cette voie a pour nom institutionnalisation, la mère de toute institution.
DE L’INSTITUTIONNEL À….
Il y a toujours chez les êtres humains, entre eux aussi bien qu’entre eux et toute extériorité, de l’institutionnel, faute de quoi ils seraient condamnés à demeurer renfermés, repliés sur eux-mêmes. Il n’est pas excessif d’avancer que pour eux il n’y a que de l’institutionnel, même s’ils n’en sont pas (toujours) conscients ; il s’agit, pourrait – on dire, de l’institutionnel libre qui vient aux hommes librement, spontanément par le biais du langage, des langues et de la parole, et c’est ce qui leur permet d’échanger et de communiquer. Cet institutionnel, que nous disons libre, n’est, cependant, point suffisamment solide et ferme et stable pour que ces humains que nous sommes s’en puissent satisfaire. D’où la création par les humains d’institutions, en principe pour faciliter les échanges, les transactions entre les humains, mais qui ne doivent pas moins impliquer une organisation hiérarchisée de la vie humaine, surtout sur le plan social ou, même, subjectif.
…L’INSTITUTION
Si, dans les premiers temps, la francophonie était surtout telle qu’elle est encore parfois, la libre et, plutôt, conviviale association entre des personnes ayant en commun une même langue qui, quoique plurielle – comme toute autre langue -, présente des traits qui confirment son identité, la complexification toujours croissante de la vie humaine, due principalement à la croissance démographique, à la paucité relative des biens de consommation et autres, aussi bien qu’à l’impossible harmonisation des besoins et des désirs humains, dut assez vite réclamer une structuration de la vie sociale, c’est-à-dire des comportements humains, ayant pour finalité le toujours moins de désordre possible, le moins de chaos – ce qu’en thermodynamique on appelle entropie – entre tous et tous non moins qu’entre tous et tout. C’est alors et ainsi que l’on créa des institutions, en principe pour compenser les insuffisances ou, plutôt, les prétendues insuffisances de l’institutionnel, car trop indulgent, trop tolérant, préférant à la (violence de la) force la patience et la douceur de la persuasion. La libre et joyeuse circulation de l’institutionnel, ici de la langue française en tant que structure institutionnelle (plurielle, bien sûr), la libre et joyeuse circulation de la langue tous les jours et à tout instant par tous les locuteurs, francophones surtout, mais non moins les autres qui voudraient être francophones, eux aussi, à la différence de ces Français qui, pour de bonnes et mauvaises raisons, qui, parce que le français est pour eux une langue étrangère violemment imposée de l’extérieur surtout depuis la Révolution, choisissent de ne pas, quand ils le peuvent, parler français, c’est en vérité la fête permanente du français, de la francophonie, une fête silencieuse le plus souvent et même inconsciente, mais non moins réelle.
Le français, mais pas que le français, aura depuis presque toujours, avant même les Serments de Strasbourg déjà (842), été – je parle de ce français que je dis institutionnel -comme destiné à se transformer en une espèce d’instrument politique, à se figer en institution. L’Histoire de la France et celle de la langue française auront (presque ?) tout au long été marquées par des actes politiques, par le Pouvoir. Les Serments de Strasbourg (842), l’Ordonnance de Villers-Cotterêts (1539), peut-être même La Deffence et Illustration de la langue françoyse (1549), voire le Discours de la méthode (1637, presque immédiatement après la création de l’Académie française en 1635) que Descartes écrit dans « la langue de [s]on pays, plutôt qu’en latin qui est celle de [s]précepteurs » afin d’être compris de tous, de « ceux qui ne se servent que de leur raison naturelle », y compris des femmes, le Rapport sur la nécessité et les moyens d’anéantir les patois et d’universaliser l’usage de la langue française de l’abbé Grégoire (XVI Prairial an II), la Loi Jules Ferry (1881), la création de l’Alliance française par Pierre Foncin (1883), celle de l’ACCT, Agence de Coopération Culturelle et Technique (le 20 MARS 1970, déjà !), devenue depuis 1997 l’OIF, voire la lamentable Loi Toubon (1994) qui aura été précédée par la ridicule invention du français commercial à l’occasion du Sommet de la Francophonie à l’île Maurice en 1993, tous ces événements, si j’ose dire, et il y en a bien d’autres dont certains précèdent de très loin ce qu’on n’appelait pas encore francophonie, sont en fait, à quelques exceptions près, des actes politiques.
OU…OU
La Francophonie n’a, au fond et avant même que n’existât le mot francophonie, jamais cessé de hanter, si l’on peut dire, de menacer la langue française, la francophonie en en faisant une arme de conquête politique, territoriale et économique. Elle n’aura jamais eu le front d’agir ouvertement, mais, héritière du passé colonial de la France, elle aura souvent eu la maladresse d’avouer ses inavouables intentions, malgré ses prétentions affichées dans le domaine de la culture, dans la sphère de la coopération et, même, dans l’espace politique.
LA FRANCOPHONIE CONTRE LE FRANÇAIS ?
La Francophonie, les apôtres de la Francophonie ont beaucoup à se reprocher, mais ce dont il faut le plus leur faire grief, c’est du tort immense qu’ils auront fait au français, à la francophonie en la faisant détester et mépriser dans les anciennes colonies françaises, en la réduisant à n’être qu’un piètre instrument commercial. Il le faut bien reconnaître : la Francophonie ne s’intéresse, si elle s’intéresse, que fort peu, qu’à peine et avec beaucoup de peine, à la francophonie, au français lui-même, elle ne s’intéresse à la francophonie qu’en tant que Francophonie, qu’institution au service, non pas du français et de la culture française, ni de la France ou des Français, mais de l’oligarchie financière qui dirige la France et qui est très peu française, quand bien même elle comprendrait, ladite oligarchie, depuis toujours des Français.
ET POURTANT…
Conçue officiellement – et peut-être rien qu’officiellement – pour servir la France avec le soutien d’alliés (de complices ?), prestigieux presque tous, originaires d’anciennes colonies françaises, la Francophonie, si elle a, au départ, été au service du français, de la francophonie pour diverses raisons dont certaines sont bonnes et d’autres franchement moins bonnes – c’était l’époque où l’on était tout fier de pouvoir s’exprimer en français, celle qui remet quelque peu en mémoire cette période lointaine où toute personne cultivée en Europe était censée parler français -, elle a très vite défendu et illustré, si j’ose dire, le français involontairement, voire accidentellement, avant de ne s’enthousiasmer que pour les bénéfices financiers ou/et politiques dont le français peut être porteur. Et pourtant, la Francophonie aurait pu contribuer énormément à la diffusion et à la pratique du français pas seulement pour le français et les français, ni pour la seule France et les Français, mais pour tout l’univers, comme je l’ai vingt fois rappelé depuis plus de trente ans et parfois ici même, dans la Revue de l’Association des Professeurs de Lettres grâce à l’hospitalité de Romain Vignest et de feu Michel Serceau aussi, afin qu’y prévale, non pas la concorde dans le monde, mais le toujours moins-de-discorde possible. (Je renverrai massivement ici à toutes mes interventions à propos de la francophonie ici même depuis 2011.)
Inversement, la francophonie, qui a ouvert la voie à la Francophonie, bien que ce ne fût point son projet – la francophonie ne saurait avoir de projet sans se dénaturer : il lui suffit d’exister librement grâce à des locuteurs qui, pour la plupart, s’expriment (comme on dit) en français sans même le savoir – , celle des praticiens du français, a, tout en permettant et en facilitant l’avènement de la Francophonie qui, ne l’oublions pas, n’aura pas produit que des effets désastreux, souligné les dangers de la Francophonie, de l’institution en général, de toute institution et c’est probablement à cela que songeait Barthes quand il déclara dans sa leçon inaugurale au Collège de France que « la langue est fasciste ». Il avait auparavant, dans Le Plaisir du texte, fait, citant Julia Kristeva, remarquer que « tout énoncé achevé court le risque d’être idéologique ».
[Je n’aurai pas le loisir d’examiner ici cet énoncé de Barthes sur la langue, mais je tiens à rappeler et à préciser qu’il parle de la langue et non de la parole ; cela devrait suffire pour l’instant.]
L’HEUR DU FRANÇAIS
Mais continuons : la francophonie, qui a favorisé, ou permis, l’émergence de la Francophonie qui, quant à elle, aura, contrairement à sa vocation initiale, conduit à une certaine momification de la langue, malgré tout ce qu’on lui doit par ailleurs, aura, pour sa part, ramené, en mettant en exergue ses défauts – immobilisme relatif, figement, dogmatisme, idéologisme, illusion de mouvement – la Francophonie dans l’aire, si l’on peut dire, des francophonies, bouleversant, ce faisant, la notion d’institution.
Il n’y a, ai-je avancé sans rien inventer, que de l’institutionnel, lequel, compte tenu de son caractère « ondoyant et divers » pousse le sujet humain à en vouloir arrêter ou, du moins, ralentir le mouvement, ce qui entraîne la naissance de l’institution. Qu’il s’agisse d’institution, de sur-institution (nous en parlons tout de suite après) et, probablement, de l’institutionnel aussi, ce qu’il faut retenir, c’est qu’il doit y avoir, dans les trois cas ou hypothèses que nous mentionnons, un ou des processus d’institutionnalisation. Jusque-là, tout va plutôt bien, sinon très bien. Mais le problème, c’est qu’il n’y a pas d’institution sans sur-institution, qu’il n’y a pas d’institution, mais toujours de la sur-institution, en puissance ou en acte. Et toute sur-institution, c’est toujours au moins un risque d’autoritarisme et, éventuellement, de totalitarisme, si effrayant et terrifiant le pouvoir de l’institution déjà, compte tenu de l’usage que le sujet ne se prive d’en faire dès lors qu’il s’en sait capable en toute impunité.
[Le lecteur, dont l’érudition ne saurait être mise en doute, aura déjà compris que c’est pour avoir rencontré le terme sur-répression chez Marcuse (in Éros et civilisation, auquel nous faisons référence de mémoire), que nous employons celui de sur-institution, dont nous privilégions, ce que ne fait Marcuse, le superlatif qu’implique le préfixe sur.]
LA DÉSINSTITUTIONNALISANCE
Il me fut, un jour – c’était en 1993 et le Cinquième Sommet de la Francophonie devait se réunir à l’île Maurice-, demandé dans la rue par un journaliste d’Espace Francophone, qui ne me connaissait ni d’Ève ni d’Adam, d’intervenir à propos de l’événement qui, si mes souvenirs sont bons, devait s’ouvrir le jour suivant. Ce ne fut guère très bref et je terminais en affirmant que ce qui pouvait arriver de mieux à la Francophonie, à la francophonie, à toute forme, à toute structure institutionnalisée, ce serait un mouvement de désinstitutionnalisation – c’est le mot que, dans ma hâte, j’employais sur l’instant, mais j’avais, le bref échange à peine terminé, le mot désinstitutionnalisance déjà en tête – qui ébranlerait toute l’assurance sur laquelle repose toute institution. Je n’avais pas parlé de la destruction de toute institution et tout nigaud est en mesure de comprendre que pour désinstitutionnaliser sans relâche, pour que l’on puisse ou qu’il faille s’engager dans tout processus de désinstitutionnalisance, il faut bien qu’il y ait des institutions. Ce n’est pas contre l’institution elle-même, dont j’ai pu dire qu’elle ne saurait exister sans dégénérer en sur-institution, que je m’élève, ni contre l’institutionnel dont j’ai rappelé l’omniprésence et dont on pourrait dire que ce serait une forme bienveillante de l’institution qui, elle, ne cesse pas de se muer en sur-institution, mais bel et bien contre la sur-institution, qui toujours et sans cesse tout et tous menace, y compris ceux qui en font commerce.
Cela fait près de quarante ans que je milite un peu partout dans le monde, sur tous les continents, toujours plus ou moins bénévolement et, même, parfois à mes frais, en faveur du français. Je ne pourrai ici rappeler ce que j’entends par le français, mais vous pourrez lire ce que j’ai écrit – livres, articles de revues et journaux, dont beaucoup sont accessibles sur la Toile – à propos de cette question.
Je souhaiterais, pour conclure provisoirement et parce que la francophonie, ou le français, tel que je le conceptualise en lisant dans l’admiration la plus totale les ouvrages de Derrida et de Lacan, pourrait contribuer à, selon un processus ininterrompu qui mobiliserait l’attention de tous de préférence, sauver le monde (je renvoie au texte que j’ai donné à la revue de l’APL en 2022), que l’on cultivât surtout la, les francophonies, la Francophonie aussi peut-être, mais alors en faisant preuve d’une rigueur telle qu’on s’en trouverait au moins un peu transi de méfiance.