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CRIMINAL CODE (AMENDMENT) BILL: Josique Radegonde en faveur d’un encadrement approprié

La députée MMM de Savanne/Rivière-Noire a relaté hier après-midi son expérience de travailleuse sociale auprès des femmes en détresse pour expliquer son soutien envers le projet de loi. Josique Radegonde a cependant insisté sur la mise en place de structures appropriées pour l’encadrement des femmes et jeunes filles concernées par les cas d’avortement spécifiques.
« Je me souviens encore des femmes que j’ai rencontrées. Ce sont des regards que je n’oublierai jamais, des regards de souffrance. » C’est en ces termes que Josique Radegonde a parlé de son « humble expérience ». La députée de l’opposition a cité le cas de jeunes femmes poussées à la prostitution et contraintes d’avoir recours à l’avortement clandestin. Ou encore de cette jeune fille de 16 ans qui a perdu la vie après un avortement.
Mais ce qui l’a le plus marquée, c’est le cas de cette femme, forcée à se faire avorter par son mari qui croyait qu’elle attendait une fille. « Elle a par la suite accouché d’un garçon handicapé, à la grande surprise de ses parents. »
C’est à cause de ces histoires « encore fraîches » dans sa mémoire que Josique Radegonde dit soutenir le projet de loi autorisant l’avortement dans des cas spécifiques. Toutefois, elle a fait ressortir que les articles (c) et (d), concernant les malformations et le viol sont assez vagues. Elle s’est demandée s’il y avait une manière plus précise de déterminer les cas de « severely handicapped. » Elle a également plaidé pour le soutien nécessaire aux mamans qui désirent garder leur enfant malgré cette situation.
De même, Josique Radegonde a insisté sur une définition plus explicite du viol. Elle s’est demandée s’il y aurait un encadrement et une solution médicale pour tout cas de viol rapporté immédiatement, afin d’éviter une grossesse non désirée.
La députée de Savanne/Rivière-Noire (N°14) a aussi souligné que dans bien des cas, le viol est commis par un membre de la famille et il est gardé secret. Comment va-t-on procéder dans ces cas ? se demande-t-elle.
Josique Radegonde s’est aussi dit en faveur d’une éducation sexuelle à l’école.

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