L’assemblée générale élective du Comité olympique mauricien (COM) se déroulera soit en avril, soit en août de l’année prochaine. La décision sera prise au cours de l’assemblée générale extraordinaire prévue cet après-midi à partir de 16h au siège de cet organisme à Trianon. Pour rappel, Philippe Hao Thyn Voon, président du COM, avait proposé dans un premier temps, soit lors de l’assemblée générale annuelle tenue en septembre dernier, d’organiser ces élections le 29 octobre. Toutefois, il est revenu sur sa décision au début de cette semaine en avançant le fait que les différentes fédérations devront tenir leur AG élective avant celle du COM.
Reste que deux représentants de fédérations, soit Alain St Louis (triathlon) et Ruben Armoogum (football), ont fait une demande pour un renvoi de l’exercice de cet après-midi. Ils avancent le fait qu’ils n’ont pu avoir suffisamment de temps pour étudier les amendements aux statuts préconisés par le Comité international olympique (CIO). Cependant, cette demande n’a pas été approuvée. Il nous revient qu’une demande pour l’obtention de ces amendements avait été effectuée depuis le 2 octobre, soit le lendemain de l’invitation expédiée en vue de l’AG extraordinaire. Toutefois, les représentants des fédérations n’ont obtenu ce document qu’hier matin. Philippe Hao Thyn Voon rétorque que la faute ne peut être attribuée au secrétariat du COM. « La dernière correspondance du CIO date de mercredi dernier et les fédérations ont été mises au courant des amendements le lendemain. Il faut comprendre que nous ne pouvons en aucune façon modifier ces amendements. Donc, aucun débat ne pourra être effectué sur ce sujet cet après-midi. »
Par ailleurs, malgré les critiques émises à son égard par les représentants du groupe de réflexion et les appels pour qu’il se retire de la présidence, lors d’un point de presse tenu mercredi, le président du COM ne compte pas lâcher prise. « Je suis encore lucide. J’ai encore à apporter à cet organisme et j’ai été élu pour un mandat qui s’achèvera en avril de l’année prochaine. » Selon Philippe Hao Thyn Voon, les membres de ce groupe de réflexion, mis à part Vivian Gungaram, n’ont pas voix au chapitre, du fait qu’ils ne représentent aucune fédération. « D’après notre constitution, il faut une majorité de deux tiers des membres au cours d’une assemblée générale spéciale pour me forcer à la démission », martèle-t-il.