Une fillette de trois ans a vécu l’horreur hier entre les mains d’un individu proche de la famille, qui l’a violée puis abandonnée alors qu’elle avait subi des graves blessures au niveau de ses parties intimes.
Selon la police, la fillette a pu être sauvée d’une hémorragie grâce à l’intervention rapide du personnel soignant de l’hôpital Nehru de Rose-Belle. Alors que la petite était mal en point, les médecins n’ont eu d’autre choix que d’avoir recours à une intervention chirurgicale. Par la suite, elle a été mise sous perfusion pour qu’elle se repose.
Sa santé s’est stabilisée, même si elle n’arrive pas à parler. Le Dr Maxwell Monvoisin, Principal Police Medical Officer, a également fait le déplacement pour examiner la petite. La police a entamé plusieurs opérations depuis hier soir en vue de mettre la main sur le suspect, un récidiviste de 36 ans.
D’après les renseignements recueillis, la victime vit avec sa mère et son frère âgé de six ans. Comme ils n’ont pas de grands moyens, ils partagent une maison en tôle avec une amie à Cité Anoushka, Forest-Side. Cette dernière reçoit souvent la visite d’un homme qui parfois passe la nuit sur place.
Dans une déclaration à la police de Curepipe, la mère de la victime, âgée de 29 ans, relate qu’elle a fait une sieste dimanche et qu’en se réveillant vers 15h30, elle a remarqué que sa fillette saignait des parties intimes. En plus, il y avait des traces de sang sur le lit et au sol.
Ce qui pousse les enquêteurs à penser que la petite a été abusée à terre et que par la suite, le violeur l’a remise sur le lit auprès de sa mère. La police trouve étrange que la mère n’ait rien entendu de cet acte et elle a appris qu’elle aurait participé à une partie de beuverie avec son amie et un autre individu. Et donc, elle n’avait aucune connaissance quand sa fillette se faisait violer.
La police a récupéré les vêtements que portait la fillette et ils ont été envoyés au Forensic Science Laboratory pour examen. La police et les officiers du ministère de l’Égalité des genres ont rencontré la mère qui n’a pu donner beaucoup de détails sur ce viol. Elle a aussi souhaité se faire examiner, ignorant si elle avait elle aussi subi des sévices sexuels pendant son « sommeil ».
De son côté, la Criminal Investigation Division a interrogé le voisinage en vue de mettre la main sur le suspect. Les enquêteurs ont appris que ce dernier visite cette bicoque de temps et temps. « De fwa li la enn semenn, apre pa truv li. Apre li revini », a indiqué un témoin à la police.
À noter que la mère de la victime a quatre enfants dont deux sont placés dans un « shelter » alors que les deux autres habitent avec elle. Cette enquête se déroule sous la supervision de l’ACP Rassen, assisté de l’ASP Boodhoo et de l’inspecteur Rughoonundun.