Champ de Mars – le président du MTC toujours interdit : La GRA persiste et signe

Lors d’une réunion hier au PMO, le duo Dabiddin/Beekhary tire à boulets rouges sur le représentant du MTC à cause de l’Access Pass de Jean-Michel Giraud et des articles de presse

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La MTCSL ordonnée à transmettre la liste de ses représentants à être visée isera avant le feu vert de la police pour une nouvelle émission de cartes d’accès sans Jean-Michel Giraud

Ceux qui pensaient que le duo Dabiddin/Beekarry, nommés par le Premier ministre, Pravind Jugnauth, à la Gambling Regulatory Authority (GRA), allait faire preuve de magnanimité se sont lourdement trompés. Celui qui cumule les fonctions de secrétaire aux Affaires intérieures et président de la GRA – des fonctions conflictuelles – et celui qui est le vrai animateur de la GRA, Dev Beekarry, ont, lors d’une réunion au PMO hier, carrément intimidé le représentant du MTC, son CEO, Jérome Tuckmansing, en lui reprochant d’avoir contribué à ce que le président du MTC obtienne une carte d’accès au Champ de Mars pour samedi dernier. Également et surtout parce que la presse a fait état des manigances de la GRA pour contraindre le président du MTC d’assister aux courses samedi.

Le duo d’enfer de la GRA poursuit sa croisade pour empêcher Jean-Michel Giraud de diriger le MTCSL et d’être présent au Champ de Mars le jour des courses pendant la période du huis-clos. Les deux pontes de la GRA n’ont en effet pas été tendres avec le CEO du MTC. Sur un ton frisant l’insulte, ils ont fait passer un mauvais quart d’heure au représentant du MTC, peu habitué à ces méthodes de paroles musclées. Il a été pointé du doigt pour n’avoir pas respecté les engagements, selon la GRA – mais plutôt « diktats », selon le MTC – pris de ne pas demander un permis d’accès pour Jean-Michel Giraud. Puisqu‘il était apparemment convenu pour eux – ce que nie le CEO du MTC – que seuls des hauts gradés ayant de Personal Mangement Licence (PML) pouvaient prétendre à un « Raceday Access Permit ».

GRA, boîte aux lettres

Pour s’assurer que cet ordre de la GRA soit respecté, le MTCSL doit cette fois soumettre sa liste de dirigeants présents au Champ de Mars à la GRA, qui fera office de boîte aux lettres, à la Mauritius Police Force pour s’assurer que le nom du président du MTC ne soit pas sur la liste.
La GRA ne veut prendre aucun risque cette fois d’être désavoué publiquement par la police. En fin de semaine dernière, la veille et le jour des courses de samedi dernier, la GRA avait, par des intermédiaires, tout fait pour faire comprendre au président du MTC qu’il allait être arrêté s’il se déplaçait vers le Champ de Mars, et ce, malgré le visa approuvé par la police, pourtant l’institution suprême et constitutionnelle en matière de Law and Order.
Comme la dernière fois, la GRA, simple département préministériel en tant que régulateur, se substitue à la police en se positionnant comme filtre entre le MTCSL et l’institution. Ce qui constitue une entorse grave à la Constitution, d’autant que la Quarantine Act octroie à la police l’absolu pouvoir, quelle que soit l’institution, sur le territoire sous quarantaine, comme l’est la région du Champ de Mars en cette période de courses à huis clos.
Il est plus que temps que la police fasse respecter ses prérogatives, car sous la Constitution, elle est totalement indépendante du pouvoir politique, même si elle doit informer le Premier ministre de l’état de la situation sur le terrain. Mais elle doit agir en toute liberté et indépendance.
Y a-t-il une institution qui peut mettre fin à ce grave impair contre la Constitution ? Oui, normalement la présidence de la République… Mais le silence du Réduit est éloquent, bien que pas vraiment surprenant pour une institution fantomatique !


TEST PCR PAYANTS
Les entraîneurs et les jockeys se dégonflent
Alors que lors de la matinée d’hier certains entraîneurs et jockeys avaient fait comprendre qu’ils ne se soumettront pas à un nouveau test PCR, vu qu’il faudra encore payer, alors qu’à l’extérieur du Champ de Mars, la population circule normalement sans test pour travailler et sortir, sans grande surprise, dans l’après-midi, ils se sont dégonflés.
Pourtant, une lettre signée des entraîneurs avait été envoyée à la GRA pour demander qu’ils soient exemptés. L’Officer-in-charge de la GRA leur a fait comprendre qu’il ne pouvait rien faire puisqu’il s’agissait d’une directive du ministère de la Santé, et que l’issue était simple : pas de vaccin, pas de courses. « Ok », se sont exclamés les entraîneurs. « No race ! »

Ravisés

Mais les professionnels des courses, quoique bien décidés à tenir tête, se sont quand même ravisés. Ils ont précisé qu’ils ne sont pas contre le test, mais qu’ils s’attendaient à ce que la GRA prenne à son compte les charges très élevées chaque semaine pour les écuries, et qui rapportent en gros plusieurs milliers de roupies au gouvernement. Mais A. Ponnusawmy a fait comprendre que l’argent du gouvernement ne pouvait être dépensé à des fins privées. Il a ainsi maintenu : « No test, no races ! » . Ce à quoi les entraîneurs ont apparemment répondu par un « No races » courageux !
Mais pas pour très longtemps, puisque très rapidement, un ordre est venu d’ailleurs, et comme ils sont nombreux à ne pas être capables de le contredire, un à un, ils ont changé d’avis. Non seulement ils se feront tester, mais en plus, les courses se dérouleront normalement. On ne sait qui payera la note, mais le manque à gagner serait si important que le nécessaire a été fait pour convaincre les plus récalcitrants.
Au final, ce sera donc « Races » !

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