Chagos : le rendez-vous de la Saint Valentin

Tête-à-tête Marco Rubio et David Lammy à Munich entre le 14 et le 16 février dans une tentative de confirmer le Chagos Much Better Deal

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Une mission de la dernière chance attend le Foreign Secretary britannique, David Lammy, en prélude à la signature du Chagos Much Better Deal conclu entre Londres et Port-Louis en ce début d’année. Ce développement pourrait intervenir lors de la Saint Valentin, avec la Munich Security Conference se déroulant en Allemagne entre le 14 et le 16 février. En effet, en marge des délibérations de cette conférence avec « hundreds of decision-makers and opinion leaders from different regions of the world discussing the world’s security policy challenges », le nouveau secrétaire d’État américain Marco Rubio, prévoit de s’entretenir en tête-à-tête avec le Foreign Secretary britannique avec pour plat de résistance des garanties à toute épreuve au sujet de la base militaire de Diego-Garcia avec la restitution de la souveraineté de Maurice sur l’archipel des Chagos.

L’éventualité du rendez-vous de la Saint Valentin anglo-américain sur les Chagos a été annoncée par le quotidien britannique, The Telegraph, hier, indiquant que « David Lammy to meet Marco Rubio in last-ditch attempt to save Chagos deal. Home Secretary will try to ease US counterpart’s fears that China could spy on the Diego Garcia air base. » Cette annonce intervient dans le sillage des échanges téléphoniques de vendredi après-midi entre le Premier ministre britannique, sir Keir Starmer, et son homologue mauricien, Navin Ramgoolam.

Le principal point avancé par la partie britannique lors des échanges entre les deux chefs de gouvernement s’articule autour des Strong Protections pour la sécurité des opérations militaires américaines à la base de Diego-Garcia. Cette question reviendra lors de la rencontre de la mi-février avec The Telegraph indiquant que « David Lammy will meet Donald Trump’s secretary of state in a last-ditch effort to convince the US to back the Chagos Islands deal. The Foreign Secretary will address fears that handing the islands to Mauritius will make it easier for China to spy on America. »

Dans l’immédiat, l’administration américaine sous le président Donald Trump  approfondit son Line-by-Line Scrutiny de l’accord anglo-américain sur les Chagos avec le Foreign Secretary britannique ayant pour mission délicate « to ease spying concerns and convince Marco Rubio to bak the deal ». La tâche pour le chef de la diplomatie britannique ne s’annonce pas sans embûche compte tenu que dans l’entourage de Donald Trump, le mood demeure de passer au « Shredder the Chagos Much Better Deal for fear it could be exploited by Beijing to spy on the US military base on Diego Garcia, one of the islands. »

De son côté, l’Hôtel du Gouvernement, avec la nomination de Milan Meetarbhan en tant que Permanent Representative auprès des Nations unies, amorce une offensive politique et diplomatique sur les Chagos en particulier à Washington. L’une des premières missions de Milan Meetarbhan aux États-Unis est de « engage with the Trump administration to address Republican concerns about Chinese interference. »

Faisant état de cette initiative sur le front diplomatique, The Telegraph citant des sources à l’Hôtel du Gouvernement, souligne que « as well as diplomats, the country is understood to be hiring more lawyers for its foreign office, as it explores other avenues to take back the islands.»

«The government will undertake an evaluation of the diplomacy and enhance the foreign service with a new legal framework and resources. Priority will be given to capacity-building to enable diplomacy to better promote the vital interests of Mauritius. A centre for international strategic studies to promote capacity building and research will be set up », poursuit le quotidien britannique, s’appuyant sur des sources officielles à Maurice à l’effet que « we are fully focused on engaging with the US through diplomacy to get this deal over the line. We are optimistic that the deal will move forward, and we believe the Trump administration will see its value too. »

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