CCID – Episode Somey Kase : Kailesh Jugutpal nie l’agression d’un homme religieux en 2022

Le Central CID a interrogé l’ancien ministre de la Santé, Kailesh Jagutpal, dans le sillage d’une plainte pour agression au ministère de la Santé, remontant à juillet 2022. Un nouvel épisode de Somey Kase après les cas de Jean-Michel Lee Shim. L’homme religieux Zahir Peerbux, également Attendant au ministère de la Santé, avait accusé l’ancien ministre de l’avoir agressé au QG du ministère au Emmanuel Anquetil Building à Port-Louis.

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Il a fallu attendre un changement de gouvernement pour que Kailesh Jagutpal soit entendu par la police. C’est une Special Cell du Central CID qui l’a interrogé et Kailesh Jagutpal a tout nié en bloc. Il affirme n’avoir pas violenté la victime, mais qu’il l’aurait simplement réprimandé à cause des demandes incessantes de transfert. L’ancien ministre de la Santé a été autorisé à partir après son interrogatoire alors que c’est le Directeur des Poursuites Publiques (DPP) qui décidera de la marche à suivre.

Le 7 juillet 2022, Zahir Peerbux s’était rendu dans les locaux du ministère de la Santé pour s’enquérir de son transfert. Il affirme que Kailesh Jagutpal l’avait rencontré en présence de trois autres officiers. Il ajoute que le ton serait monté et que l’ancien ministre l’aurait violenté.

Le plaignant avait affirmé qu’une partie de son vêtement s’est déchirée durant l’altercation. Il avait porté plainte à la police de Pope Hennessy. Il avait retenu les services de Mes Adrien Duval et Alexandre Leblanc. Depuis quelques semaines déjà, le Central CID a procédé à l’audition de plusieurs fonctionnaires, qui étaient présents au bureau du ministère de la Santé ce jour-là.

Kailesh Jagutpal doit répondre aussi d’une autre plainte pour agression logée par un médecin (46 ans) le 22 juillet 2024. Ce dernier a allégué que l’ancien ministre de la Santé l’avait interrogé au sujet de ses retards sur son lieu de travail. Le quadragénaire avance que l’ex-ministre avait arraché son masque, lui causant des douleurs aux lèvres. Il ajoute que deux fonctionnaires seraient intervenus pour calmer la situation.

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