Camp de Masque : « violée » par son beau-frère et « filmée » par un autre

À Plaine-Verte, une commerçante accuse le fils du propriétaire du bâtiment d’attentat à la pudeur

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Une habitante de Camp de Masque, âgée de 24 ans a fini par dénoncer son beau-frère de 28 ans pour viol lors d’une fête familiale arrosée le 31 décembre. Entre pression familiale et traumatisme, c’est finalement mercredi que la présumée victime a décidé de rapporter le cas à la police.

Elle avance que plusieurs proches vivent dans la même cour dans la localité. La veille du Nouvel An, le présumé agresseur et un autre beau-frère de 25 ans, et ses deux belles-sœurs, se sont rencontrés dans la chambre du suspect où ils ont consommé des boissons alcoolisées.

Ce petit groupe ne voulait pas que les autres proches soient au courant de leur petite fête. La victime avance qu’à un moment donné, les bouteilles étaient vides. Ses deux belles-sœurs sont parties acheter des boissons en la laissant avec les deux hommes.

La plaignante avance que le suspect a fermé la porte de la chambre à clé et il s’est assis à côté d’elle sur le lit. L’autre protagoniste (25 ans) était sur un autre lit. Elle a avancé que le présumé agresseur est devenu subitement violent et il a placé sa main sur sa bouche pour l’empêcher de crier. Puis, il l’a dévêtue de force pour ensuite la violer.

Entre-temps, son autre beau-frère aurait sorti un cellulaire pour filmer toute la scène et il ne cessait de ricaner. La présumée victime avance qu’étant à moitié ivre, elle parvenait à peine à repousser son présumé bourreau. Après cette agression alléguée, son beau-frère de 25 ans lui aurait lancé : « si mo frer gagn kitsoz, mo pou ray twa. Mo pou montre zot tou ki mo finn filme ».

Comme elle ne voulait pas que cette vidéo soit rendue publique et étant traumatisée, elle dit être restée silencieuse. De plus, son époux était au travail lorsque le viol avait été commis. La présumée victime avance qu’elle craignait sa colère car il lui a interdit de consommer de l’alcool…

Sauf que la jeune femme dit avoir fini par craquer et a tout déballé à son mari. Après avoir consigné sa déposition, la victime a souhaité subir un examen médical.

De son côté, l’équipe du sergent Hooseenee a débarqué au domicile du présumé agresseur pour l’interpeller, de même que son frère. Dans sa version des faits, le suspect de 28 ans a nié avoir violé sa belle-sœur et il avance que cette dernière était consentante. Il affirme que son frère en est témoin. Ce dernier a nié avoir filmé les ébats. Il a été relâché sur parole alors que le présumé agresseur a passé la nuit de mercredi en détention. Il a été inculpé sous une charge provisoire de viol.

Par ailleurs, une commerçante de 29 ans, qui gère un magasin à Plaine-Verte, a porté plainte pour attentat à la pudeur contre le fils du propriétaire du bâtiment mercredi. Elle avance que le propriétaire et ses enfants ont débarqué dans son commerce pour débrancher le wi-fi, en l’accusant de ne pas régler la note. À un moment donné, le suspect l’a poussé pour ensuite déchirer le haut de ses vêtements. La plaignante allègue avoir subi des attouchements dans ses parties intimes.

Avant de partir, les membres de cette famille auraient pris Rs 75 000 dans la caisse. La commerçante a déclaré avoir subi des blessures lors de cet incident. Un médecin de la police l’a examinée le même jour. Des policiers ont inspecté le magasin et une enquête a été initiée.

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