L’amphithéâtre CCI d’Ivato accueillera-t-il la compétition en boxe qui est prévue de débuter cet après-midi à 15h (heure de Maurice) ? C’est la question qui est sur toutes lèvres après l’absence des dirigeants de la Fédération malgache de boxe (FMB) hier matin. Le président de l’Association mauricienne de boxe, Pascal Telvar, était d’ailleurs très agacé lorsque Le Mauricien l’a croisé, hier au stade Barea, accompagné des membres de sa délégation et du directeur technique national, le Cubain Roberto Ibanez Chavez.
La compétition en boxe est sérieusement compromise et il n’y a désormais plus de doute, à moins que la FMB ne décide de faire preuve de bonne foi. Ce qui ne semble pas vraiment être le cas, comme nous l’avions indiqué jeudi. Cela, suite à son refus de collaborer et d’accepter la présence d’un délégué technique international et de deux arbitres neutres afin que la compétition se déroule dans l’impartialité.
Non sans oublier que la FMB a ignoré les demandes de l’International Boxing Association et de la Confédération africaine depuis des semaines. Et hier matin, cette fédération a tout simplement décidé de faire passer autre chose que le sport, confirmant les inquiétudes des dirigeants des autres fédérations.
Une rencontre devait se tenir tout juste après l’annulation de la réunion technique entre les présidents des fédérations pour décider de la marche à suivre. « Tous les représentants étaient présents à la réunion technique à l’heure indiquée, sauf les Malgaches. Nous avons essayé en vain d’appeler le président de la fédération malgache. Nous avons pu avoir le directeur technique, mais il a été très évasif. Nous sommes dans le flou et c’est désormais la tenue même de la compétition qui est remise en question. À notre niveau, nous sommes prêts à faire tous les efforts possibles pour sauver la compétition, mais faudrait-il que la fédération malgache joue le jeu », déclare-t-il.
Aux dernières nouvelles, le Comité organisateur a proposé la tenue de la réunion technique pour ce matin, afin que le tirage au sort puisse se faire pour que la compétition puisse être sauvée. Sauf que là encore, des doutes subsistent, car selon Pascal Telvar, il y a un gros souci si les informations obtenues à l’amphithéâtre CCI se confirment. « À ce qu’un préposé nous a dit, la salle n’est pas libre à l’heure où devrait débuter la compétition. Un mariage y est déjà prévu ! Ce qui reste à prouver », dit-il.
N’était-il pas impérieux pour le CIJ de faire avancer la compétition en excluant Madagascar de la compétition ? Cela, afin de ne pas pénaliser les autres boxeurs et, ainsi, dans ces conditions, nommer un comité technique composé des autres représentants régionaux.