Alors que les regards sont tournés vers le bureau politique du MMM prévu cet après-midi, le groupe parlementaire des mauves s’est rencontré hier pour suivre le dernier développement en attendant la réunion du bureau politique.
Paul Bérenger a affirmé que ce qu’il s’est passé en Cour a bouleversé le MMM. Pour lui, il était politiquement très important que Pravind Jugnauth demande un early trial. « Avec tout le respect que l’on doit à la Cour, il est évident que dans une affaire pareille, avec les élections derrière la porte, il fallait que le public voie qu’une pression est maintenue », a-t-il dit. Il a observé que cette question a été évoquée chaque semaine dans les réunions MMM/MSM. Ce qui déçoit le plus le leader du MMM est qu’il n’a pas été informé par Pravind Jugnauth. Cela lui aurait permis de lui suggérer de laisser le procès sur le fond démarrer et de présenter ensuite sa motion. Il reconnaît que Me Bhadain a bien insisté pour un early trial, une date avait été fixée en septembre et sur l’insistance de l’avocat une date a été fixée en août puis en juillet. Paul Bérenger a estimé qu’il était raisonnable qu’une affaire soit prise dans trois mois. « Or c’est après avoir obtenu une date que l’avocat de Pravind Jugnauth a annoncé que lors de la convocation de l’affaire en juillet, ce n’est pas le main case qui serait pris mais une motion demandant que l’affaire soit rayée. Ce qui donne l’impression qu’on perd du temps », affirme Paul Bérenger. « Le mal est fait et la perception est très mauvaise ».
Le leader du MMM a annoncé que le bureau politique qui se réunit aujourd’hui décidera s’il faut aller de l’avant avec le meeting du 1er mai.
Quant à lui, il rencontrera le Premier ministre pour discuter « uniquement de la réforme électorale » demain.
BÉRENGER : « La demande d’un early trial était politiquement très importante »
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