Le retour en douceur au bureau vendredi aura permis aux différentes compagnies de transport en commun de même qu’aux opérateurs individuels de mettre à l’épreuve leurs plans. Certes, le déploiement des autobus sur les différentes lignes à travers l’île est tributaire de l’anticipation du potentiel du nombre de passagers sur les routes. La journée de vendredi se déroulant sans de graves problèmes, aux dires des principaux protagonistes, le test devra se dérouler à partir de ce matin avec des ajustements devant intervenir au fur et à mesure jusqu’à l’échéance de la levée du couvre-feu sanitaire à partir de la soirée du lundi 1er juin et des conditions, probablement encore plus strictes sur le mouvement de la population, devant accompagner cette nouvelle étape dans la lutte contre la propagation de COVID-19 sur le territoire mauricien.
Si dans l’ensemble, les mesures de précautions sanitaires, avec les gestes barrières du port du masque et de la Social Distancing, sont respectées par la population, dans certaines régions en revanche, il existe des risques de non-respect dans le transport en commun. C’est ce que fait ressortir le directeur de la Mauritian Bus Transport, Dhiraj Dosieah.
Ensuite, les opérateurs dans le transport en commun, qui roulent à perte depuis la pandémie du coronavirus, demandent aux autorités d’être vigilantes, voire même se sévir contre des « fraudeurs » sur des lignes connues, et au vu de tout un chacun sauf probablement pour la National Land Transport Authority.