Arrestation filmée de Me Bissessur : la Striking Team récuse l’allégation « fer mazik »

Une vidéo de l’opération à Palma vendredi soir place Me Bissessur en situation compromettante n’ayant non seulement résisté à la perquisition effectuée chez sa compagne mais pour avoir tenté de « flush » le contenu d’un sac

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Une vidéo de la perquisition de la Special Striking Team menée par l’ASP Ashik Jagai, vendredi soir, vient récuser l’allégation « fer mazik » contre Me Akil Bissessur. L’allégation est que les 53 grammes de drogue synthétique auraient été plantés au domicile de sa compagne Doomila (Sweety) Moheeputh à Palma, Quatre Bornes.

Une version de la perquisition, qui aurait été filmée par les éléments de la Special Striking Team opérant sous le commissaire de police Anil Kumar Dip, circule depuis hier sur les réseaux sociaux. Ainsi,  l’on y voit des éléments des forces de l’ordre en conversation avec les deux protagonistes qui sont visiblement dans une des chambres de la maison. « Nou ena warrant », font comprendre les limiers de la police.

Visiblement sous le choc, Akil Bissessur demande à sa compagne d’aller informer ses parents.

« Eh res la mem la ein. Madam ouver laport la », somment les forces de l’ordre.

« Mwanvi konpran kifer », tente de demander Doomila Moheeputh.

« In dir ou ouver laport, ouver li enn fwa ».

Les hommes de l’ASP Jagai demandent aux deux protagonistes de ne pas quitter la pièce dans laquelle ils se trouvaient.

Akil Bissessur n’obtempère pas aux ordres malgré l’insistance des officiers de police.

« Ou pa pou ouver laport, nou pou bizin defonse »,riposte l’un des membres de la Special Striking Team.

lui indique l’un des membres de la SST.

« Mo pa konpran kwa kifer ou pe vinn la », lance l’avocat, à quoi les policiers lui font comprendre qu’ils détiennent un Warrant au nom de sa compagne.

À ce moment précis, l’avocat tourne en rond, visiblement ne sachant pas trop quoi faire.

« Eh res la la. Pe dir twa res la la, » insistent les limiers.

L’homme de loi soulève un sac qui s’y trouvait et quitte la pièce.

« Eh lin pran enn sak li pe ale. Defonse defonse defonse, » scandent les limiers. Celui qui filme la scène court dans un autre sens dans la cour alors qu’un autre de ces collègues hurle : « pe tan flush kot twalet. Kas tiyo twalet ».

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