Déposé cette semaine à l’Assemblée nationale, le rapport 2010 de la Financial Intelligence Unit met en relief le manque d’enthousiasme des institutions tenues légalement à soumettre des déclarations de soupçon ou Suspicious Transaction Reports à l’agence sur des cas allégués de blanchiment d’argent selon les dispositions de la Financial Intelligence and Anti-Money Laundering Act. Après une progression du nombre de STR présentés en 2009 (de 78 à 173), le niveau est tombé à 114 l’année dernière, indique la direction de la FIU qui se réjouit cependant que sur les neuf cas de blanchiment dont jugement a été rendu par une cour de justice en 2010, sept émanent des rapports disséminés par la FIU à l’Independent Commission Against Corruption.