Un orthopédiste d’origine indienne réclamait des dommages de Rs 2 M à un collègue pour avoir « fauté » de par ses agissements « which have caused him to suffer trouble, annoyance, nuisance, trauma, embarrassment, bodily and moral harm, prejudice and damages ». Des réclamations de dommages intervenues après une plainte déposée à la police pour agression.
Dans sa plainte logée en Cour intermédiaire, l’orthopédiste avait indiqué qu’il avait été employé comme Associate Professor of Orthopedics le 2 novembre 2010 à l’Indian Ocean Institute Trust’s (IOIT), au SSR Medical College. Après que son contrat a été renouvelé pour deux ans, il a nommé Professor of Orthopedics. Il soutient avoir joui « d’une bonne image et d’une excellente réputation » dans son domaine. Celui contre qui il réclame des dommages est, lui, Professor of Medicine à l’IOIT SSR Medical College, et est également originaire de l’Inde.
Selon le plaignant, le 15 mai 2014, il a eu une altercation avec son collègue, qui devait lui infliger quatre coups au visage et à l’épaule, et aurait proféré à son égard des menaces de mort devant le personnel et des étudiants. Il soutient avoir par la suite déposé plainte au poste de police de l’hôpital Nehru et avoir rapporté l’affaire à son employeur. L’administration l’avait alors informé qu’un Fact Finding Committee avait été mis sur pied pour enquêter sur cette affaire.
On lui avait alors demandé de faire un « compromis » en acceptant les excuses de son collègue, ce qu’il n’a pas accepté de faire. Et à sa grande surprise, le 14 juin 2014, il a été informé que son contrat au sein de l’institution avait été résilié. Pour ces raisons, il accuse son collègue d’avoir été la cause de ses déboires, en plus de l’avoir agressé.
Alors qu’il réclamait Rs 2 M de dommages, la magistrate Ida Dookhy-Rambarun a soutenu, elle, dans son jugement, que ce montant n’était pas justifié. Selon elle, le plaignant n’a pu établir que c’est à cause de ces incidents que son contrat a été résilié. Au vu des circonstances entourant cette affaire, la magistrate a donc estimé qu’un montant de Rs 50 000 serait plus approprié en termes de dommages pour le préjudice subi.