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AIR MAURITIUS : retour en zone de profits

La compagnie aérienne nationale, qui a connu deux années de turbulence financière avec des soldes négatifs de son bilan opérationnel, effectue un retour en force à la profitabilité pour l’année se terminant au 31 mars dernier. Le conseil d’administration d’Air Mauritius, qui s’est réuni ce matin, a pris note des profits nets de Rs 380 M (9,3 M d’euros) en 2010/2011 contre des pertes de Rs 282 M au 31 mars 2010, soit un renversement de tendance de l’ordre de 14,3 M d’euros.
Les dirigeants de la compagnie aérienne nationale, dont entre autres le président du conseil d’administration Kamal Thaposseea et le Chief Executive Officer par intérim André Viljoën, ont commenté pour la presse en début d’après-midi cette performance positive dans un contexte de l’aviation internationale marqué par des perturbations hors du contrôle de la compagnie, dont une hausse du prix du baril de pétrole de l’ordre de 36,6 %.
Ainsi, le bilan financier, déposé auprès de la Stock Exchange of Mauritius aux termes des Listing Rules en vigueur, indique qu’à la fermeture des comptes annuels au 31 mars dernier, Air Mauritius avait réalisé un résultat net positif de 9,3 millions d’euros contre une perte de 6,9 millions d’euros pour le précédent exercice. Cette performance contraste avec celle enregistrée au cours des deux précédentes années avec des pertes en série et surtout les répercussions de la hedging saga.
Au cours de cette dernière année d’opération, Air Mauritius a transporté un peu moins de 1,3 million de passagers, soit le record de tous les temps. La progression dans le nombre de passagers est de 14,3 % alors que le taux de remplissage était 79,8 %. « Ce taux de remplissage est la démonstration de la bonne utilisation de la flotte », indique-t-on dans les milieux autorisés de la compagnie aérienne après la réunion du conseil d’administration ce matin.
Le Board d’Air Mauritius se félicite du résultat opérationnel (hors hedging carburant) de 14,3 millions d’euros compte tenu de la conjoncture internationale caractérisée par l’extrême volatilité du coût du carburant, les répercussions négatives du taux de change euro/dollar. La hausse du carburant a été de l’ordre de 36 %, soit une enveloppe supplémentaire de 11,1 millions d’euros à ce seul item d’opération. Les effets conjugués de la hausse du cours du pétrole et des effets du taux de change ont pesé quelque 35,5 millions d’euros dans les comptes d’opération d’une année à l’autre.

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