L’interrogatoire de Me Akil Bissessur (40 ans) et de sa compagne Doomila Devi Moheeputh (46 ans) reprend cette semaine alors qu’ils avaient retrouvé la liberté conditionnelle au tribunal de Bambous la semaine dernière. C’est une autre étape qui les attend avec des questions relatives aux informations des téléphones et tablettes saisies chez eux.
C’est en leur présence que les officiers de l’Information & Communication Unit de la police doivent allumer les appareils et examiner les contenus. Auparavant, le Central CID voudra obtenir quelques précisions par rapport à l’opération menée par la PHQ Special Striking Team au domicile de la suspecte à Palma. Cela concerne les mouvements des deux protagonistes dans la maison. Cet aspect est considéré comme important étant donné que Akil Bissessur a déclaré que les policiers auraient planté de la drogue dans la maison.
Sa version sera comparée avec celles des policiers de la PHQ Special Striking Team où le Central CID tentera de comprendre ce qui s’est produit dans la maison le 19 août. D’ailleurs, l’équipe du DCP Jangi est en présence d’un plan de la maison où les limiers peuvent se situer lorsque les protagonistes expliquent leurs versions. Pour confirmer ce que racontent la police et Akil Bissessur, les enquêteurs vont aussi visionner les vidéos des bodycams sur les policiers lors de la perquisition. Il n’est pas à écarter qu’un exercice de reconstitution des faits soit mené pour les deux partis afin de tirer au clair les informations contradictoires.
Lisez l’article dans son intégralité dans l’édition du Mauricien du 12 septembre.