L’importance de favoriser la résilience grâce à la coopération multilatérale, d’optimiser les avantages comparatifs de Maurice et de développer un solide réseau d’accords commerciaux préférentiels a été soulignée par la ministre du Commerce et de la Protection des consommateurs, Dorine Chuckowry.
Elle s’exprimait à la cérémonie d’ouverture d’un atelier consacré aux Accords commerciaux, visant à renforcer l’écosystème commercial de Maurice, à propulser l’expansion économique et à consolider la position stratégique de la nation dans la chaîne de valeur mondiale. La secrétaire permanente du ministère du Commerce et de la Protection des consommateurs, Devrani Manorama Mathur Dabidin, et d’autres personnalités étaient également présentes.
La ministre Chuckowry a souligné que grâce à l’expertise collective, l’objectif est de construire un cadre qui non seulement renforce les secteurs du pays axés sur l’exportation, « mais consolide également la résilience économique face à un marché de plus en plus concurrentiel ». Elle a en outre déclaré que l’objectif fait suite à un héritage clair consistant à parvenir à un accord « sans friction » servant de vecteur au développement durable et à la culture d’une économie dynamique et diversifiée, prête pour la croissance et la consolidation.
Parlant des progrès de Maurice, la ministre a souligné que le pays se trouve « à un point d’inflexion crucial dans sa trajectoire économique », tout en se distinguant comme un leader de l’innovation en Afrique, comme le démontre sa première position dans l’indice mondial de l’innovation parmi 28 économies sahariennes. Elle a, par ailleurs, souligné que l’écosystème des affaires mauricien constitue un modèle d’efficacité, résultant « de la relation symbiotique » entre les institutions publiques et les entreprises privées. Cette alliance stratégique, a-t-elle ajouté, a joué « un rôle crucial dans le démantèlement » des barrières commerciales, la rationalisation des cadres réglementaires et la promotion du dynamisme commercial.
Elle a rassuré sur le fait que grâce à des interventions politiques ciblées et à un engagement en faveur d’une organisation réglementaire, le gouvernement a systématiquement répondu aux demandes commerciales affaiblies, amélioré l’accès au marché et optimisé le positionnement concurrentiel dans les chaînes de valeur mondiales. Saluant la collaboration entre les secteurs privé et public, elle a souligné que les efforts incessants du secteur privé ont contribué à renforcer la facilitation des échanges, à optimiser le climat des affaires et à démanteler les barrières non tarifaires. Cette collaboration, a-t-elle noté, a propulsé la croissance de Maurice, faisant du pays une référence en matière d’efficacité commerciale et de dynamisme économique.
Elle a, en outre, affirmé que grâce à une collaboration public-privé efficace, Maurice a renforcé sa résilience économique et solidifié son rôle dans l’intégration régionale. Soulignant les principaux accords de facilitation des échanges, elle a parlé des efforts en cours pour atténuer les défis économiques et favoriser la croissance. « Des mesures ont été mises en œuvre pour améliorer la livraison des produits, réduire les coûts et gérer les risques associés au commerce international, garantissant ainsi que Maurice reste compétitive et dynamique sur les marchés mondiaux », a-t-elle ajouté.