Aadil Ameer Meea, ministre de l’Industrie « Pas d’autre choix qu’un paiement ciblé »

Le ministre de l’Industrie, Aadil Ameer Meea, a indiqué que la croissance réelle du PIB a été révisée à la baisse de 5,1 % pour 2024, reflétant une reprise plus lente que prévu. « L’inflation, bien qu’en trajectoire descendante, reste un fardeau persistant pour les ménages, avec des prix des biens essentiels toujours élevés », confirme-t-il Au chapitre de la dette du secteur public qui a grimpé à 83,4 % du PIB en juin 2024, il dit que « je ne peux que reprendre les mots du Premier ministre, qui a décrit un état de fait aussi choquant comme une Voodoo Economy’ qui est rarement vue ailleurs dans le monde. »
Le ministre explique que c’est dans ce contexte que «le GM n’a pas eu d’autre choix que de mettre en œuvre le paiement du 14e mois de manière ciblée. Une telle décision a été difficile. Mais elle était essentielle pour assurer la viabilité à long terme de nos finances publiques et atténuer le risque imminent d’un ralentissement économique. »

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Il avance que le gouvernement devait faire un choix, et « nous avons opté pour la responsabilité budgétaire ainsi que pour la stabilité macroéconomique ». Il poursuit que « nous avons choisi de préserver le bien-être économique de notre nation et de jeter les bases d’une croissance et d’une prospérité futures dans les années à venir. »
Aadil Ameer Meea dit avoir une pensée particulière pour les salariés, qui, pour une raison ou une autre, ne remplissent pas actuellement les conditions pour bénéficier du 14e mois. « Je comprends que cette situation puisse sembler décourageante. Cependant, je tiens à vous assurer que le gouvernement est pleinement conscient de ces défis et reste déterminé à trouver des solutions pour soutenir tous les travailleurs », rassure-t-il.
Revenant sur les dispositions du projet de loi, le ministre avance que les PME et les entreprises exportatrices, ainsi que d’autres catégories d’entreprises prescrites, peuvent solliciter une assistance financière équivalente à l’allocation spéciale versée aux employés si elles remplissent certaines conditions.

« Alors que les entreprises connaissant une réduction de bénéfices supérieure à 10%, le projet de loi prévoit un remboursement partiel équivalant à 50 % de l’indemnité spéciale versée aux employés éligibles », fait-il comprendre. Afin de simplifier le processus de demande, le mécanisme d’application de ces remboursements se fera via un système électronique géré par la Mauritius Revenue Authority. « Cela reflète une approche pragmatique et efficace, garantissant aux entreprises un accès à ce soutien sans lourdes charges administratives », dit-il.

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