89e anniversaire du PTr — Ramgoolam : La relève à la tête du parti est assurée

Le PM au sujet des affaires de l’opposition : « Ce n’est que la partie émergée de l’iceberg ek pou trouve ankor »

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Le 89e anniversaire du Parti Travailliste, créé en 1936, a été marqué, hier, par une cérémonie de dépôt de gerbe au square Guy Rozemont par le Premier ministre et leader du parti, Navin Ramgoolam en présence de tous les dirigeants. Il a fait état du travail abattu par le Dr Maurice Curé et les autres tribuns durant toutes ces années. Se présentant comme le sixième leader du PTr, il a dit sa conviction que le flambeau du parti restera allumé et que la relève à la tête du PTr est assurée.

Interrogé par la presse, Navin Ramgoolam a dit que le parti et ses partenaires de l’Alliance du Changement, soit le MMM, les ND et le ReA, sont prêts pour les prochaines élections municipales. Il a ajouté que « ce que nous avons vu ces derniers jours au sein de l’opposition n’est que la partie émergée de l’iceberg. Pou trouve ankor. »

Concernant le pèlerinage de Maha Shivaratree, il a confirmé que tout se passe très bien sauf que « deux ou trois têtes brulées poussées par un parti politique que tout le monde connaît cherchent à créer des problèmes d’ordre communal. » Il a mis en garde que « sa pa pou marse. Bann seki panse pou fer, sa bizin reflesi de kou. »

S’agissant des préparatifs en vue de la présentation du prochain budget, Navin Ramgoolam a répété que le gouvernement a hérité d’une économie désastreuse avec des dettes partout et d’autres ont été dissimulées. « La caisse est clairement vide. Je ne sais pas ce qui serait arrivé s’ils avaient remporté les élections. Une chose est certaine, s’ils avaient remporté les élections le pays aurait été dégradé par l’agence de notation Moody’s.  Ti pou fini degrad nou. C’est grâce à nos efforts et ceux de nos conseillers économiques, en particulier Gilbert Gnany, que nous avions réussi à empêcher cette dégradation. Cela n’aurait pas été bon pour Maurice. Moody’s a dit qu’elle nous surveillera, ce qui veut dire que nous ne pouvons pas agir comme l’ancien gouvernement du MSM, qui a détruit l’économie. Nous agirons de manière responsable », fait-il comprendre.

Navin Ramgoolam s’est appesanti sur la prochaine visite du Premier ministre Indien Narendra Modi. « C’est un symbole important pour Maurice », dit-il en ajoutant que c’est lui qui avait invité Narendra Modi pour la première fois mais par la suite il avait perdu les élections.  « Lors de la première visite de Narendra Modi, on avait interdit à ce dernier à le rencontrer et à se recueillir au samadhi de SSR. Cette fois, conformément au protocole international c’est lui qui aurait dû se rendre en Inde en premier. Le Premier ministre indien l’avait invité », dit-il.

Toutefois, il estime qu’il lui était impossible de quitter le pays car il venait de prendre le gouvernement. « Il y avait des chatwas et des magouilleurs partout. Je lui ai dit que ce n’était pas possible. Il y a eu ensuite le sommet de l’Union africaine. Il était important que nous marquions notre présence car les pays du continent avaient l’impression d’être abandonnés par Maurice. Nous avions d’ailleurs pris des engagements financiers avec la SADC que nous n’avions pas respectés », explique-t-il.

Le Premier ministre a également profité de l’occasion pour jeter un éclairage sur une confusion au sujet de l’Union Africaine, notamment au sujet de la candidature d’Anil Gayan.  « Nous l’avons appelé mais nous n’avons pu le joindre. L’idée première avait été de soutenir le candidat présenté par le Kenya pour le poste de président de la Commission de l’Union Africaine. Toutefois, lorsque nous sommes arrivés à Addis-Abeba, nous avons pensé qu’il fallait soutenir le candidat malgache en raison de notre appartenance à la SADC et à la région. Par la suite, il n’a pas eu beaucoup de votes. Nous avons alors soutenu le candidat du Kenya. Toutefois, comme ce dernier n’avait pas obtenu la majorité requise nous avons à la dernière minute soutenu le candidat de Djibouti. Nous avons soutenu la candidate présentée par l’Algérie pour le poste de présidente adjoint de la Commission de l’Union africaine » a-t-il expliqué.

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