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10e anniversaire de l’IOMMA : des professionnels mauriciens en parlent

La parole a été donnée aux professionnels du secteur de la musique afin qu’ils évoquent le développement de leur carrière respective grâce à l’IOMMA. Grâce aux contacts établis, à la confiance placée en eux et aux frottements avec les experts d’autres territoires, ils s’affirment chacun aujourd’hui dans leur domaine et brillent au-delà de nos contrées.

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Gavin Poonoosamy (Mama Jaz) :

« J’y ai établi des connexions avec différents pays »

« Avec l’IOMMA, j’ai réalisé que le monde est très grand et rempli de potentiel. Je suis heureux d’y avoir pu me faire des amis, mais j’y ai aussi établi des connexions avec différents pays, comme la Corée du Sud. J’ai rencontré leurs représentants là-bas, de même que ceux du Womex, d’Afrique du Sud, de l’Inde. Aujourd’hui, si j’ai besoin d’un artiste de n’importe quel coin du monde, c’est une question de ressources, mais aussi de mon carnet d’adresses. Si je n’avais pas eu ce premier pas vers l’IOMMA et si le marché n’avait pas cru en moi comme producteur, cela n’aurait pas été possible. »

Stephan Rezanah (Momix et Jorez Box) :

« L’IOMMA a eu un énorme impact sur mon changement de métier »

« Le Momix a une convention avec l’IOMMA depuis sept ans, qui comprend un échange de professionnels et d’artistes. Avant la création du marché, Jérôme Galabert avait tenu des rencontres. Gavin Poonoosamy et moi l’avions joint vers 2010. Nous parlions des conditions des professionnels et de la musique à Maurice. Quand Jérôme Galabert commençait à monter le pré-IOMMA, il nous avait rencontrés à l’IFM. Nous avions mis en place le Collectif Musiques Maurice et avions eu des aides pour aller à La Réunion. Avant cela, je m’y étais rendu comme journaliste. C’est sous l’impulsion de Jérôme Galabert que j’ai mis Jorez Box en place. Au premier IOMMA, c’est lui qui m’envoie au Danemark pour le Womex. L’IOMMA a eu un énorme impact sur mon changement de métier et le développement de Jorez Box. »

Victor Generstar (La Isla Social Club):

« Tisser des liens avec des gens que nous connaissions de loin »

« J’ai été invité la première fois en 2020, juste avant la Covid, mais le voyage a été annulé. C’est donc l’année dernière que j’ai découvert le marché par l’IOMMA Lab. L’IOMMA est un rendez-vous incontournable pour le festival La Isla 2068. Nous y tissons des liens avec des gens que nous connaissions de loin, comme les organisateurs des festivals comme le Sakifo et les Electropicales. Puis nous y rencontrons des managers et des artistes. Pour cette année, nous avons pu faire venir Eat My Butterfly grâce à l’IOMMA, que j’ai découvert à l’édition de l’année dernière, tout comme Sibu Manai, que nous souhaitons faire venir l’année prochaine. Ces liens nous ont également permis de rencontrer Lisa Ducasse et Alligatorz. »

Jimmy Veerapin (Culture Events and Production) :

« J’ai eu la chance de faire mes artistes participer à l’IOMMA »

« Ce qu’il y a d’intéressant avec l’IOMMA, c’est que nous avons un réseau là-bas. Nous avons pu y faire connaître Culture Events ainsi que nos projets et réalisations à Maurice. Ce marché m’a ainsi qualifié de “partenaire historique” du fait que je sois actif et que je compte plusieurs festivals. J’ai eu la chance de faire mes artistes participer à l’IOMMA à travers des candidatures. Il y avait eu Anonym et Maniok de Rodrigues. L’IOMMA m’a également aidé à faire venir des artistes à Maurice, notamment pour l’Underground Rock Festival (URF). La première fois que j’y suis allé, je m’étais mis en tête de débaucher des groupes pour l’URF. Depuis, je concrétise la circulation de groupes dans l’océan Indien, notamment à La Réunion. »

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