Au lendemain de la séance parlementaire, dont la PNQ était axée sur l’affaire Jessika Rosun/ Kaysee Teerovengadum, le leader de l’opposition a tenu une conférence de presse pour réitérer les deux aspects importants de sa PNQ du mardi 10 avril.
Pour Xavier Duval, cet incident qui a ébranlé le monde du sport mauricien a donné à Maurice une mauvaise réputation au niveau international. « L’action timide et tardive du ministère des Sports et du Comité Olympique pour prendre des sanctions disciplinaires contre Kaysee Teerovengadum a contribué à ce que cette histoire fasse le buzz dans la presse internationale ». Le leader de l’opposition estime que « li enn la honte pou nou pei manière qui comité in handle sa zafer la ». Et de faire ressortir que lui, en tant que leader de l’opposition, il encourage la dénonciation de tels actes.
Xavier Duval est d’avis que seule une enquête indépendante fera la lumière sur cette affaire. Et de soutenir que « bizin situé le blâme, bizin conné qui sana pe contrôle Comité olympique ».
En 2e volet de sa conférence de presse, Xavier Duval s’est insurgé du refus du ministère d’allouer des per diem (Rs 800) aux athlètes. S’attaquant à Stephan Toussaint, il déplore qu’alors que « le ministre se dit être un ministre de proximité, il n’a pas de coeur ». Selon selon lui du fait du refus de payer des per diem de 25 dollars par jour à la cinquantaine d’athlètes, ce qui serait revenu à des frais d’environ Rs 550,000, alors que lui même « li voyaz en 1re classe lors Emirates et linn fer enn sejour de 7 jours coûtant Rs 450 000! » Dans ce sens, le leader de l’opposition fait un appel au gouvernement pour que les athlètes soient rémunérés de leur per diem et de « pas traite nou bann athlète couma mandian » .
Xavier Duval s’en prend aussi au Comité Olympique et s’interroge sur les prises de position du président Philippe Hao Thyn Voon dans l’affaire relative à Jessika Rosun et Kaysee Teroovengadum. Il note de même que « sa pei la, c’est sports qui au service bann dirigeants et pas bann dirigeants au service du sport ». Pour le leader de l’opposition, cette situation est le résultat des magouilles qui existent lors des élections des fédérations et du comité olympique. Les fédérations fantômes et les clubs fictifs ne doivent plus exister dit-il estimant que le Sports Act n’est pas suffisamment sévère.
Réagissant aux propos du Premier ministre hier à l’Assemblée nationale « to pas pou faire longtemps dans l’opposition toi (…) », alors que Pravind Jugnauth répondait à une question du député mauve Rajesh Bhagwan, Xavier estime que cela vient soutenir la thèse d’un rapprochement entre le MSM et le MMM.