Selon le conseiller Potanah, cette drogue a fait depuis longtemps son apparition à Tyack, à Rivière-des-Anguilles, Camp-Diable et Chemin-Grenier. « En tant que père de famille, je ne peux rester insensible et m’installer confortablement chez moi pendant que les gros tra- fiquants emploient de gros moyens pour tuer notre jeunesse. Il est temps que nous nous mobilisions. J’invite d’autres habitants de la région à se joindre à notre combat », dit-il.
Des habitants de Tyack, qui se disent très préoccupés par la recrudescence de la drogue, suggèrent aux membres de l’ADSU de la région Sud de travailler en étroite collaboration avec d’autres organisations dans l’Ouest ayant mis en place une structure pour surveiller les mouvements de certains trafiquants qui s’approvisionnerait en drogue synthétique à Tamarin pour l’écouler sur le marché.
Le conseiller ne mâche aussi pas ses mots contre certaines personnes qui montent des Ong ou des structures associatives pour apporter leur soutien à la réhabilitation des toxicomanes, car il s’agit souvent, selon lui, « d’organisations fictives » qui ne peuvent rendre des comptes. « Les autorités doivent mettre en place un mécanisme pour savoir si ces organisations sont dignes de la confiance placée en elles. Elles prétendent défendre les victimes des marchands de la mort et ne ratent pas l’occasion de représenter Maurice lors de grandes conférences internationales sur la drogue », a-t-il ajouté.