Les quatre employés de l’ex-SMEDA, qui avait obtenu une injonction en Cour suprême vendredi dernier pour contester l’exercice de recrutement et de redéploiement entrepris au sein de la nouvelle compagnie d’Etat SME Mauritius Ltd, ont obtenu gain de cause.
Les hommes de loi de SME Mauritius, qui étaient appelés à s’expliquer devant le juge en référé, Nicholas Ohsan-Bellepeau, ont pris l’engagement devant la cour de retirer la section (4) qui avait été rattachée à la première option de transfert direct. Ils avaient ajouté une nouvelle condition pour que l’exercice de transfert direct se fasse sur une base de sélection.
Les 103 employés de l’ancienne SMEDA devront recevoir un autre circulaire comprenant ces changements aujourd’hui même. Les contestataires avaient, par l’entremise de leurs hommes de loi – l’avoué Gautam Ramdoyal et l’avocat Ganessen Mooneesawmy –, obtenu un ordre intérimaire du juge Nicholas Ohsan-Bellepeau interdisant le ministère du Business, des entreprises et des coopératives ainsi qu’à son Permanent Secretary, qui est aussi chairman de SME Mauritius Ltd, de procéder avec cet exercice, qui concerne les 103 employés de la défunte SMEDA.
SME Mauritius a pris l’engagement d’enlever cette clause et d’appliquer l’exercice de redéploiements selon les dispositions de la loi. Une circulaire sera adressée aux employés aujourd’hui même et ces derniers devront revoir l’option form. Me Mooneesawmy explique pour sa part que les employés saisiront d’autres instances pour s’assurer que SME Mauritius applique la loi.