La dernière réunion de médiation au ministère du Travail la semaine dernière entre les deux parties concernées par la suspension de trois enseignants du Collège Lorette de Quatre- Bornes, pour refus de faire le registre de présence des élèves, a donné une indication d’une possible évolution du dossier. Le management du collège a fait savoir qu’il accepterait de lever la suspension à condition que ces trois employés fassent le registre.
Depuis le début de cette affaire, le syndicat maintient que noter la présence des élèves « ne fait pas partie du travail de l’enseignant » et il n’a pas changé sa position. En revanche, la direction du collège affirme le contraire en brandissant des documents officiels de la Private Secondary Education Authority (PSEA) pour soutenir ses arguments.
« Nous maintenons que la suspension est illégale et nous avons des documents attestant que le registre ne fait pas partie des tâches tandis que les autorités se basent sur un document de 1987 pour dire le contraire. » déclare Lysie Ribot, qui ajoute que le syndicat envisage d’avoir recours à d’autres instances « pour faire entendre raison » au management de l’école.
« Si la direction de certaines écoles a trouvé d’autres moyens pour faire le registre, cela ne veut pas dire que cela ne fait pas partie des attributions de leurs enseignants ou que ces derniers ont refusé de faire ce travail qui figure dans leurs responsabilités. Dans ces trois cas de suspension, des enseignants ont refusé de s’acquitter d’une tâche faisant partie de leur travail », ont expliqué des responsables de la PSEA.
Il est à souligner que le personnel enseignant et les recteurs du secondaire catholique sui- vent avec beaucoup d’attention ce dossier.