La magistrate Sheila Bonomally, siégeant en Cour intermédiaire, a rejeté la plainte d’une éducatrice sous le National HIV and AIDS Program, qui réclamait Rs 500 000 de dommages à une travailleuse sociale pour lui avoir porté préjudice. L’éducatrice, membre du National AIDS Secretariat, soutenait que le 16 août 2014, alors qu’elle se trouvait dans une maison de jeu de Rose-Hill, la travailleuse sociale l’aurait approchée et lui avait demandé à haute voix si elle était séropositive.
Surprise par ces propos, elle avait nié avoir contracté le virus du sida. La travailleuse sociale aurait toutefois insisté, indiquant avoir appris « de source sûre », qu’elle était séropositive. La plaignante soutenait ainsi avoir été « humiliée et insulté » à ce moment, ayant été surprise devant une quarantaine de personnes qui se trouvaient dans la maison de jeu.
Elle affirme qu’après cet acte « préjudiciable » de la travailleuse sociale, beaucoup de personnes ont commencé à la questionner sur son « problème de santé ». La travailleuse sociale, pour sa part, avait soutenu qu’elle connaissait la plaignante car elle la rencontrait souvent dans la maison de jeu. Elle explique ainsi qu’elle était partie s’enquérir de la situation de la plaignante discrètement, du fait qu’elle voulait l’aider.
La plaignante lui avait alors répondu qu’il y avait erreur car elle n’était pas séropositive, contrairement aux informations reçues. Dans le prononcé de son jugement, la magistrate Sheila Bonomally a conclu que les réclamations de dommages pour humiliation de la plaignante « ne tiennent pas la route