« Un sentiment de soulagement ». C’est ce qui est ressort de la conférence de l’Association des Travailleurs de Bus (ATB), présidée par la United Bus Service Employees Union et Bus Industry Traffic Officer Union, ce mercredi 21 février.
Les employés du transport en commun se disent satisfaits de la réintroduction de la Police du Transport. « Une bataille qui ne date pas de hier », fait comprendre Gessiyka Frivet, porte-parole de l’ATB, pour qui « c’est un bon début ». D’où la réunion qu’a tenu l’ABT ce mercredi au centre Marie Reine de la Paix en présence de plusieurs membres et salariés du secteur afin de remercier le ministre du Transport et des Infrastructures Publiques, Nando Bodha pour cette décision. La réintroduction de la Police du Transport vise en effet à assurer principalement la protection des travailleurs de bus.
Les agressions sur les travailleurs de bus sur leur lieu de travail sont de plus en plus fréquentes. Une centaine de cas d’agressions ont été enregistrée en 2017. Un problème alarmant dont le syndicat a plusieurs fois fait état lors de ses conférences de presse. « Suite à plusieurs rencontres avec plusieurs autres syndicats des travailleurs de bus, le ministre du Transport a mis sur pied un comité spécial afin de trouver une solution. Désormais, la police du transport sera présente sur les gares, avec un uniforme spécial et escortera les travailleurs de bus« , explique-t-on. Les éléments de la force policière seront déployés sur toutes les lignes et les points à risques disposeront d’une surveillance plus poussée.
Dans le sillage de dissuader les malfrats à s’attaquer aux employés de bus, une révision de la loi est en cours, avance la porte-parole de l’ATB. Les employés du transport souhaitent que les lois deviennent plus sévères.