Depuis trois mois, une quarantaine de travailleurs étrangers de l’usine Oceantex se retrouvent sans salaire et sans emploi. Ils auraient appris que l’usine devrait arrêter d’opérer. Dans le flou, ils ne savent plus à quelle porte frapper.
Pour Atma Shanto, « c’est une répétition de l’histoire » car ce n’est pas la première fois que cette usine se retrouve mêlée à ce genre de problème se résumant à une histoire de « difficultés financières ». Selon le syndicaliste, plusieurs lettres ont été écrites et envoyées au ministère du Travail en ce sens. Mais la démarche syndicale est restée lettre morte.
A ce stade ni la direction, ni le ministère du Travail ne s’est prononcé sur la situation. Atma Shanto déplore ce manque d’intérêts et demande comment cette usine arrive à obtenir, à chaque fois, son permis d’opérer.
Le syndicat soutient que dans le passé, il a eu à défendre les employés de cette même usine pour une affaire de billets d’avions des travailleurs d’étrangers. Cela, suivant les doléances des employés selon lesquels la direction leur réclamait de l’argent pour contribuer à l’achat de leurs billets d’avion. « Ce qui est illégal » avance le syndicaliste dans sa lettre aux autorités.
Le représentant syndical d’Oceantex indique de même avoir été informé qu’au mois d’août 2017, le ministère a approuvé sept permis de travail et de résidence supplémentaires. Ce qu’il juge « inacceptable ».