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Party Foods : des amuse-bouches variés et raffinés

Party Foods Co. Ltd est une petite entreprise familiale, spécialisée dans la préparation des collations précuites. Située à Quatre-Bornes, elle a été fondée et est gérée par Vinayen et Roobee Cootthen. Samoussas, spring rolls, hakiens, croquettes, farcis… il y en a pour tous les goûts. Rencontre avec ce couple passionné de son métier et qui a su surmonter tous les obstacles pour devenir des entrepreneurs réussis.

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Tout a commencé en 2009. Vinayen exerce à plein-temps comme Sales Executive dans une compagnie commercialisant des produits surgelés. « La compagnie où j’exerçais vendait une gamme de produits surgelés, sauf des collations précuites. Or, il y avait une époque où beaucoup de personnes réclamaient des collations. Puisque la compagnie n’offrait pas ce service, j’ai profité de la situation pour produire des collations à domicile, pour ensuite les livrer à la compagnie. Par la même occasion, mon épouse qui était femme au foyer s’est lancée dans un métier à domicile. De plus, à l’époque ma famille faisait face à une situation financière difficile. Donc, cette idée a surgi au bon moment », dira Vinayen. 

“Trial and error”

Lorsque l’entreprise est créée, le couple a commencé à produire des samoussas. Selon Roobee, les débuts étaient très difficiles. « En tant que femme, je savais déjà comment préparer des samoussas. Mais il fallait améliorer la qualité et la forme pour pouvoir les mettre sur le marché. Ainsi, nous avons fait plusieurs “trial and error” avant d’obtenir la forme parfaite et standard. De plus, j’ai travaillé seule pendant un bon bout de temps », confie Roobee. Par ailleurs, afin d’améliorer le service, Vinayen et Roobee sont partis suivre le “Food Handler’s Training Course”.

Le couple a hérité des connaissances de leurs aînés en ce qui concerne la préparation des garnitures. « Nous avions des proches qui pratiquaient ce métier par le passé. Donc, ils nous ont apporté leur soutien en nous offrant des “tips” », indique la gérante de la petite entreprise. Pendant un an, le couple n’a produit que des samoussas, le temps de s’établir dans le métier. Il proposait quatre saveurs, à savoir des samoussas aux légumes, au poulet, au fromage et au poisson. Les retombées sur le marché sont positives et le couple fait face à demande grandissante.

De plus, beaucoup de clients leur ont proposé de produire plus de variété de collations. Ainsi, un an après la mise sur pied de l’entreprise, Vinayen et Roobee Cootthen décident de diversifier leur production et proposent des « spring rolls », des hakiens, des croquettes, des wantans, des farcis, entre autres. Ayant acquis du succès dans le domaine, Vinayen décide d’agrandir son entreprise et de s’enregistrer comme petite et moyenne entreprise (PME).

Ainsi, il a bénéficié des prêts bancaires et a fait l’acquisition de machines pour faciliter sa production. « Il devenait difficile de produire des pâtes en grande quantité. Donc, nous devions acheter des pâtes pour les remplir de garnitures. Parfois, les pâtes n’étaient pas disponibles sur le marché et nous ne parvenions pas à répondre à la demande de nos clients. Donc, il fallait trouver un moyen pour ne plus en acheter. Alors, je me suis dit que l’idéal était d’acheter une machine », fait part Vinayen. 

Ce dernier relate qu’il a commencé à travailler dans sa cuisine. Mais, par la suite, il a dû trouver un espace plus grand. « En produisant plus, notre cuisine est devenue trop étroite. Donc, j’ai dû convertir ma maison en atelier de travail. Heureusement, le commerce a porté ses fruits et j’ai ajouté un étage à ma maison. Ainsi, le rez-de-chaussée a été converti en atelier de travail », fait-il ressortir.

Et d’ajouter que l’hygiène est un aspect très important quand il s’agit d’un commerce alimentaire. « J’ai dû rénover ma maison et installer plusieurs équipements comme des filets anti mouches pour assurer l’hygiène pendant la préparation. D’ailleurs, quand nous recrutons des personnes, nous leur offrons une formation afin qu’elles puissent répondre à toutes nos attentes », précise Roobee.

Commandes particulières

Quand ils venaient de lancer leur entreprise, Vinayen et Roobee parvenaient à produire seulement 500 à 600 unités par jour. Or, aujourd’hui, ils produisent plus de 1 000 unités de chaque collation par jour. « Nous avons acheté une machine pour produire la pâte. Ensuite, toutes les autres étapes demeurent manuelles. Quelques mois après le début, j’ai dû employer des personnes pour m’aider. Mon époux me soutient et m’aide quand il retourne du boulot mais je ne peux trop compter sur lui. Et je n’arrivais plus à travailler seule avec la demande grandissante. Au début, j’avais deux employées. Aujourd’hui, j’en ai quatre », dit Roobee.

Après la production, tous les produits sont livrés à la compagnie où il exerce. Par la suite, les produits sont distribués dans plusieurs supermarchés, boutiques et autres points de vente à travers le pays. « Si mon épouse et moi sommes aujourd’hui entrepreneurs, c’est grâce à la compagnie dans laquelle j’ai pris de l’emploi. Donc, je lui livre tous mes produits et elle assure la livraison. Toutefois, nous prenons également des commandes particulières. Puisque les collations sont généralement utilisées pour diverses occasions, mariages, anniversaires, fêtes, entre autres, nous accueillons favorablement des clients qui organisent des événements chez eux », affirme Vinayen. 

En ce qui concerne leur projet d’avenir, Vinayen explique qu’il n’en a pas pour le moment. « Je compte 18 années de service dans l’entreprise où je travaille actuellement. Je ne compte pas abandonner d’aussitôt. Mon épouse gère parfaitement notre entreprise familiale et je la laisse s’en occuper », fait-il ressortir.

Quant à Roobee, elle confie qu’elle aspire à agrandir son commerce pour en faire une grande entreprise. Pour cela, elle est prête à tout. En outre, le couple Cootthen veut se lancer dans la pâtisserie. Vinayen a suivi des cours en pâtisserie mais n’a jamais eu l’occasion de la pratiquer. Il pense ouvrir un commerce en pâtisserie à sa retraite, réalisant ainsi son rêve et celui de son épouse.

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