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Ombudsperson : rapport ACCABLANT sur la Vedic Social Organisation et sa directrice Asha Guness

Qu’il s’agisse du traitement accordé aux enfants, de la question des finances, de l’hygiène ou encore des pratiques religieuses… L’enquête de l’Ombudsperson for Children a permis de mettre en lumière les pratiques troubles de la Vedic Social Organisation et de sa directrice Asha Guness.

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Cette investigation a été lancée il y a environ sept mois à la suite de la fermeture de la Vedic Social Organisation, sur laquelle pesait des soupçons de maltraitance envers les enfants qui y résidaient. La directrice et ses employés, pour rappel, avaient repoussé de telles accusations, la première nommée entamant même une grève de la faim.

Asha Guness, directrice de la Vedic Social Organisation

« L’enquête difficile a été menée en toute indépendance », souligne Rita Venkatasamy, l’Ombudsperson for Children.

L’enquête démontre que la Vedic Social Organisation a « failli à sa tache sous différentes formes ». Pour Rita Venkatasamy, les 50 enfants (provenant de trois abris et d’une école) ont été « victimes d’abus verbaux et physiques ».

L’organisation, selon l’enquête, a subi un « mis-management of funds ». Les fonds étaient « gérés par un comité fantôme » dirigé « uniquement par Asha Guness », détermine l’enquête. D’ailleurs, la Vedic Social Organisation n’a pu expliquer ses dépenses, ne parvenant à fournir de reçues pour les détailler.

Maltraitance.

Interrogés, les enfants ont fait état de la « mauvaise qualité de la nourriture » qui leur était servie. De plus, leur liberté de pratiquer leur religion n’était « pas respectée », les enfants étant contraints de « suivre les pratiques religieuses imposées » par la Vedic Social Organisation.

En outre, l’organisation « ne respectait pas les codes d’hygiène » et souffrait d’un « manque de personnel qualifié », malgré ce que prétendait la directrice Asha Guness.

En somme, Rita Venkatasamy a indiqué que le rapport sera soumis incessamment au ministère de l’Égalité du genre et du Développement de l’enfant. L’Ombudsperson a confié qu’elle ne serait « pas étonnée » que cette affaire soit référée à l’ICAC.

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