Au moins 34 personnes parmi lesquelles des enfants ont péri dans le naufrage d’un ferry au large des côtes indonésiennes, ont indiqué mercredi les autorités locales, au lendemain de ce nouvel accident de bateau.
Le KM Lestari transportait apparemment près de 190 personnes — soit bien plus que la liste de 134 passagers — au moment du drame.
Outre les 34 morts, 155 personnes ont été secourues, a indiqué l’agence nationale de gestion des catastrophes, ne faisant mention d’aucun disparu dans son dernier bilan.
Le bateau de 48 mètres reliait l’île des Célèbes (Sulawesi) à l’île voisine de Selayar lorsqu’il a été surpris par des vents violents et de hautes vagues. Des images du naufrage ont montré des passagers s’accrochant sur un côté du ferry en train de couler, alors des vagues déferlaient sur des camions et autres véhicules sur le bateau à environ 300 mètres des côtes des Célèbes.
Cet accident s’est produit le même jour que l’annonce de la fin de recherches de 164 personnes disparues après qu’un autre ferry a coulé la semaine dernière sur l’île de Sumatra, dans le lac Toba, plan d’eau touristique et l’un des plus profonds au monde. Seule la mort de trois passagers a été confirmée, tandis que 21 ont survécu.
Concernant le naufrage survenu mardi, une flotte de petits bateaux a tenté de sauver les passagers car les intempéries empêchaient des bâtiments plus importants de s’approcher, a indiqué le ministère des Transports.
« Les derniers passagers à bord ont été évacués vers 00H05 », dans la nuit de mardi à mercredi, a déclaré un responsable du ministère, Agus H. Purnomo, dans un communiqué.
« Le capitaine et le propriétaire du bateau étaient les derniers à quitter le ferry », a-t-il précisé.
Le transport par bateau est très répandu pour relier les 17.000 îles et îlots de l’Indonésie, pays d’Asie du Sud-Est où les accidents mortels sont fréquents en raison de faibles mesures de sécurité et d’embarcations souvent surchargées.
En 2009, plus de 300 personnes auraient péri quand un ferry reliant l’île des Célèbres à celle de la partie indonésienne de Bornéo à coulé.
© AFP